Avec les nouvelles mesures prises depuis dimanche dernier, une partie de la population d’Antananarivo semble avoir retrouvé un certain sentiment de liberté. La décision de prolonger la journée de travail et de fixer à 15h l’heure de la fin des activités, semble avoir fait sauter un verrou psychologique. Cette idée trompeuse d’un retour à une vie presque normale devrait être fugace car le virus est toujours présent. Le respect de la discipline et de toutes les recommandations faites par les autorités sanitaires est impératif. Le port du masque a été très vite abandonné par certains qui se sont sentis libérés de cette contrainte. Le rappel à l’ordre est nécessaire.
Déconfinement partiel : Nécessité du respect des mesures-barrières
Le déconfinement est toujours partiel, mais le léger desserrement du carcan des mesures à respecter a été perçu par certains comme un retour à une vie presque normale. C’est une légère bouffée d’oxygène pour les commerçants qui peuvent ouvrir leurs boutiques jusqu’à 15h. Les bus et les taxis ont l’autorisation de circuler jusqu’à 17h. Avec ce semblant de liberté retrouvé, la discipline qui a été bien respectée jusqu’ici s’est relâchée. Dans certains endroits de la ville, des piétons ont carrément enlevé leurs masques et ne semblent plus craindre la contamination. Il est nécessaire de faire un rappel à l’ordre. La situation sanitaire n’autorise pas de relâchement. Les tests effectués par l’IPM et les différents laboratoires de la place montrent que le pic de contamination n’est pas encore atteint. Les recommandations du professeur Vololotiana Hanta Marie Danielle sont toujours les mêmes et devraient remettre les pendules à l’heure. Pour le moment, il faut rester vigilant et respecter les mesures-barrières empêchant la propagation du virus. Nous ne sommes pas encore sortis d’affaire, et les efforts à fournir sont immenses.
Patrice RABE