
« L’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur sur toute l’étendue de la République ». Une manière pour le DG de la Police Nationale (DGPN), le Contrôleur général Dany Marius Rakotozanany de signifier qu’ « assouplissement ne signifie pas relâchement des mesures barrières comme le cache-bouche et la distanciation sociale ». Sur ce dernier point, le DGPN de mettre en garde contre la tenue d’événements non autorisés genre match de foot ou combat de coq qui rassemblent des gens. Et de brandir également des sanctions pour le non-respect injustifié du couvre-feu. « Tout contrevenant est emmené au Commissariat Central pour faire l’objet d’un examen de situation avant d’être astreint le lendemain à des Travaux d’Intérêt Général », déclare-t-il. Avant de rappeler la fermeture des commerces à 15h et l’arrêt à 17 h des taxi-be qui doivent toujours se conformer au nombre de passagers autorisé afin de respecter les mesures barrières, sous peine de mise en fourrière du véhicule.
175 VBG. Concernant ce qui s’est passé avant-hier à Toamasina, le DGPN d’annoncer l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les responsabilités des uns et des autres. Pour ce qui est des infractions commises durant le confinement, Dany Marius Rakotozanany de rapporter que: « la Police a enregistré 175 cas de Violence Basée sur le Genre (VBG) dont des affaires de viol, de mauvais traitement d’enfant, de violences conjugales, d’abandon de famille… » En tout cas, la Police continue d’assurer sa mission classique en matière de sécurité, comme la surveillance des « 850 cashpoint » en service à Tana. De toute façon, il a tenu à faire savoir que les policiers en tenue où qu’ils soient, restent au service de la population « dans le cadre de la police de proximité préconisée par le nouveau ministre de la Sécurité Publique ».
R. O