
L’affaire Berija Ravelomanantsoa a fait la Une des médias, et surtout des réseaux sociaux, ces derniers temps. Il a été arrêté le 1er juin 2020 pour être déféré au Parquet le 6 juin, et placé sous mandat de dépôt par la suite. Son procès aura lieu le 21 juillet 2020. Son épouse, sa mère, son frère et une autre personne ont, quant à eux, bénéficié d’une liberté provisoire. L’inculpation portée à son encontre concerne notamment des actes de diffamation publique, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et d’incitation à la haine. Les membres de l’association dont il fait partie de déplorer que leur organisation n’aurait plus personne à sa tête. Selon eux, les tenants du pouvoir actuel n’arrivent tout simplement pas à supporter les critiques.
Enquête. L’association a tenu d’ailleurs à préciser que durant son arrestation, Berija Ravelomanantsoa a été molesté. En effet, les gendarmes chargés de son arrestation ont été en tenue civile, ce qui a fait que Berija a opposé de la résistance ne sachant pas à qui il avait affaire. Ce qui est tout à fait normal étant donné qu’il n’avait aucune idée de qui étaient ces gens venus l’arrêter. Me Willy Razafinjatovo dit Olala a notamment déclaré : “ Nous sommes prêts à faire face à une enquête, seulement il devrait y avoir des preuves tangibles”. Et lui de continuer que l’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat est devenue un instrument de répression classique. Toujours est-il que l’association dont il fait partie revendique des toutes ses forces la libération de son leader.
Recueillis par Dominique R.