
Le poste de vice-président de la commission électorale nationale reste toujours vacant. Le vote, qui devrait élire le remplaçant de Thierry Rakotonarivo, a été reporté sine die par les députés. Et les dépôts de candidature sont encore acceptés.
« Suite à la demande des députés issus du groupe parlementaire IRD et GPR, l’élection du membre de la Commission électorale nationale indépendante au titre de l’Assemblée nationale, a été reportée à une date ultérieure », lit-on dans une dépêche de l’Assemblée, publiée hier en début d’après-midi. Le vote qui devrait avoir lieu à l’Assemblée nationale hier, n’a pas eu lieu. Les députés ont décidé de l’organiser « un autre jour » pour élire leur représentant auprès de la commission électorale. « Il nous faut plus de temps pour connaître au mieux les candidats » a tonné Paul Bert Velontsara, président du groupe parlementaire IRD. Le facteur temps a donc été soulevé par les députés pour motiver le report de l’élection. « Avant le vote, nous devons avoir d’amples information sur les profils de tous les candidats », a soutenu un élu de Tsiroanomandidy. Or « il nous semble très important de savoir qui va nous représenter auprès de la Ceni », poursuit-il. Les députés demandent ainsi « plus de temps » pour « mieux connaître » les postulants au poste de vice-président de la commission électorale. Et la démarche devrait se faire avec « beaucoup plus d’attention de notre part, suivant les règles en la matière comme tout processus de recrutement », a quant à elle, suggéré Eléonore Johasy, députée de Vangaindrano.
Nouvelle candidature. « Les dépôts de candidature se poursuivent », a annoncé la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, hier, en marge de la séance. Et elle ne sera clôturée que « jusqu’au jour du scrutin », ajoute-t-elle. Pourtant, les termes de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Assemblée nationale le 22 mai dernier précisent que les dépôts de candidature sont fermés depuis le 01er juin dernier. Et à l’issue du dépouillement effectué par un ‘comité ad hoc’ mis en place au niveau de l’Assemblée, dirigé par la présidente de la commission de l’intérieur et de la décentralisation, onze candidats ont pu passer l’épreuve finale devant les députés sur les quinze dossiers reçus auprès du secrétariat général de cette institution. La déclaration de la présidente de la Chambre basse change ainsi la donne à propos du recrutement du membre de la formation permanente de la commission électorale à titre de l’Assemblée nationale. De nouveaux candidats peuvent alors se manifester auprès de l’Assemblée pour grossir les rangs des onze qui sont déjà dans la course. Sur ces onze candidats, six sont des administrateurs civils, deux magistrats, un officier de l’armée, un expert électoral ainsi qu’un dirigeant d’organisme non gouvernemental.
Rija R.