
Le conseil d’administration de l’EITI International (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives) a approuvé le dossier de Madagascar pour sa 2e validation.
Il est à noter que ce dossier a été remis le 28 décembre 2019, soit avant l’échéance requise. Après évaluation des rapports de réconciliation de la Grande île pour l’exercice 2017-2018, ce conseil d’administration de l’EITI International a tranché. « Madagascar a accompli des progrès globalement significatifs dans la mise en œuvre de la norme EITI 2016, et ce, assortis d’améliorations considérables concernant plusieurs exigences distinctes », a-t-on évoqué. « A cet effet, le pays a fait un pas de plus vers la transparence sur la gouvernance du secteur minier et pétrolier. On a, entretemps, franchi une autre étape pour accéder au statut de “Pays conforme à l’EITI”. Cet organisme a d’ailleurs félicité Madagascar pour l’amélioration de la transparence dans des domaines d’intérêt public », a expliqué le ministre des Mines et des ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra.
Meilleures pratiques. Rappelons que l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives est une norme internationale qui exige la transparence et la gestion responsable des revenus perçus par l’État auprès du secteur extractif, à travers une plateforme de dialogue tripartite composée de l’administration, des industries extractives et de la société civile. Après la publication des rapports de réconciliation pour l’exercice 2017-2018 par Madagascar, le conseil d’administration international de l’ITIE s’est penché sur la réalisation des 15 mesures correctives recommandées au pays, pour sa deuxième validation. Il estime que parmi les pays mettant en œuvre l’ITIE, Madagascar fait partie de ceux qui sont en train d’adopter les meilleures pratiques en matière de rapportage sur les questions environnementales et celles liées aux genres dans le secteur extractif. A titre d’illustration, des informations sur le genre ont été publiées concernant l’emploi ainsi que la promotion de débats inclusifs au niveau local.
Un délai de 18 mois. Et parlant des 15 recommandations émises par le Conseil d’Administration de l’EITI International, « Madagascar a pleinement appliqué 7 mesures correctives. Et contrairement aux affirmations véhiculées à tort, selon lesquelles faute de financement, aucune validation ne pourra pas être faite, les travaux de préparation de la deuxième validation ont pu être réalisés avec les ressources disponibles. C’est le fruit d’un travail acharné et beaucoup de temps consacré dans la préparation de la validation », a soulevé le ministre de tutelle. A noter que Madagascar disposera d’un délai de 18 mois, avant une troisième validation, pour procéder à la réalisation des 8 mesures correctives.
Navalona R.