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lundi, mai 12, 2025
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Football – Reboza Cyrille : Plaidoyer pour le beach soccer

Voulant faire écho aux différents articles de ces derniers jours sur le sort du beach soccer, l’ancien membre du Comité exécutif et néanmoins ancien ministre et ancien sénateur élu, Reboza Cyrille sort de son silence pour parler de cette discipline qui le tenait à coeur. L’ancien président de la Commission beach soccer laisse parler son cœur. Pour sauver ce qui peut encore l’être..

Midi Madagasikara : Monsieur le ministre, le beach soccer que vous dirigez il n’y a pas si longtemps est en train de sombrer. Pire, il a été le grand oublié de la Conférence Nationale alors que la commission beach soccer existe toujours au sein de la Fédération Malgache de Football..

Reboza Cyrille « C’est malheureux d’en arriver là. Le beach soccer est pourtant la route la plus courte pour faire connaître Madagascar au monde entier .Nous étions champions d’Afrique en 2015 et de fait, nous avons participé au championnat du monde au Portugal. C’est une sacrée performance car à ma connaissance, le beach soccer est la seule discipline collective à se qualifier à une phase finale d’une épreuve comptant pour le titre Mondial. »

Midi : A vous entendre, vous ne semblez avoir des regrets ?

R.C. : « En tant qu’amoureux du beach soccer, c’est un devoir de sauver ce qui peut encore l’être. Des regrets ? Bien sûr qu’il y en avait puisqu’il ne manquait pas grand-chose pour aller au moins vers les demi-finales mais les joueurs ont, pour une raison qui reste à élucider, lâché prises. Mais pour tout dire, Madagascar n’était pas loin. On avait un collectif bien pris en main par Solofo Ramarolahy. On avait des cadres exceptionnels avec le gardien Jhorealy, Toky,Ymelda et Del qui est à mes yeux, le meilleur joueur du lot. Bref, Madagascar avait une équipe que tout le monde enviait. Même les Russes qui sont déjà champions du monde reconnaissent que les Barea leur ont donné du fil à retordre malgré la sévérité du score. »

Midi : L’ancien président de la commission beach soccer a-t-il alors un mot à dire sur cette discipline championne d’Afrique en 2015, mais qui est en train de disparaître corps et biens ?

R.C. : « Je voudrais tout d’abord souligner une chose, le beach soccer est une de nos meilleures armes pour nous faire connaître du monde entier après notre titre. Il peut aussi générer des emplois pour les joueurs qui ont le potentiel pour faire partie des grands clubs européens.

A ce titre, j’estime que l’Etat doit tout faire pour aider le beach soccer dont les installations ne coûtent même pas le centième des besoins d’un seul stade synthétique du football à 11. Des gradins et une plage de sable fin suffisent au bonheur du beach soccer car assez souvent, les ballons et les poteaux sont fournis par la fédération africaine ou internationale. Mais même sur ce dernier point, on peut très bien confectionner des poteaux et des filets par nous-mêmes. Au pire, on mettrait aussi des gradins de fortune, mais l’essentiel est d’avoir une aire pour permettre aux jeunes talents de montrer ce qu’ils ont dans le ventre pour prendre la relève car nos cadres ont un certain âge.

L’organisation des compétitions permettrait alors de renouveler l’équipe championne d’Afrique mais je le dis et redis que les Malagasy sont doués de nature au beach soccer. Je peux dire que Del ou Ymelda ont leur place dans des équipes professionnelles. »

Propos recueillis par

 Clément RABARY

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