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lundi, mai 12, 2025
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Licence numérique : Bras de fer entre la CUA et le FTAR

« Tsy ekena ny licence numérique », le désormais mot d’ordre des membres du FTAR ?

Le projet de numérisation des licences des “taximen” continue à faire des vagues. Les membres de l’association FTAR n’ont pas caché leur hostilité envers le projet. La CUA a apporté quelques précisions, histoire de convaincre.

 « La distribution des licences numériques est rejetée par le FTAR ou Fikambanan’ny Taxi Antananarivo Renivohitra ». C’est ce que Clémence Raharinirina, présidente du syndicat des taxis-ville de la capitale malgache, a fait savoir dans une publication sur son compte Facebook, samedi dernier. Une publication dans laquelle la présidente du FTAR a avancé sept raisons qui ont conduit les membres de son syndicat à faire obstacle au projet de la Commune Urbaine d’Antananarivo. « Le remplacement est illégal parce qu’une telle initiative devrait passer par le conseil municipal », interpelle Clémence Raharinirina. Avant de poursuivre: « Cette entreprise est également illégale étant donné que les licences des taxis n’ont pas que trois ans comme délai de validité ». Un délai de validité qui serait perçu par les conducteurs de taxi à Antananarivo comme un prétexte utilisé par la commune pour leur soutirer de l’argent tous les trois ans au vil motif de renouvellement de leurs licences. Clémence Raharinirina d’évoquer l’arrêté n°2097/98 du 28 mars 1998 fixant les normes d’organisation générale des transports routiers publics en commun de voyageurs dans la zone nationale, les zones régionales, suburbaines et urbaines en spécifiant que « les taxis ne sont pas concernés par le renouvellement de licence tous les trois ans ». Par ailleurs, la FTAR soupçonne également, dans cette entreprise, « une manœuvre visant à délivrer de nouvelles licences ». « Ce qui pourrait porter atteinte à notre travail qui est déjà mis à mal par les motos-taxis », a également avancé la présidente du FTAR.

Réponse. Dans un communiqué datant du 22 juin dernier, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a apporté quelques précisions sur la question. Le renouvellement des licences des “taximen” et la transformation de celles-ci en numérique est « gratuit », peut-on lire dans le communiqué en question. Le même document faisant également savoir : « Le renouvellement – ce qui devrait être fait sur place – n’est indispensable qu’en cas de destruction, de perte ou que le propriétaire du véhicule n’a décidé de ne plus exercer en tant que taximan ». Le communiqué de continuer : « La mise en œuvre de l’initiative et la communication envers les taximen se feront via les appels téléphoniques, les affiches, les réseaux sociaux ou encore les annonces des responsables ». La précision de la Commune urbaine d’Antananarivo note également: « Un comité stratégique du secteur taxi (CSST) devrait être mis en place. Censé réunir tous les acteurs du service de transport urbain par taxi, le comité devrait être une plateforme d’échange, de partage et de recherche de solutions pour l’amélioration du secteur Taxi à Antananarivo ».

Recueillis par José Belalahy

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