Les choses se corsent après cette interminable affaire qui oppose les pro-Raoul et les autres membres emmenés par Alfred Randriamanampisoa.
Certes on assiste ces derniers temps à un comportement moins agressif depuis la dernière visioconférence de Veron Mosengo et Sarah Solemale de la FIFA, mais n’empêche qu’il y a une frange qui persiste à disqualifier le président élu démocratiquement. De sources concordantes, on apprend que des dossiers des membres de la FMF sont parvenus à Zurich et s’interrogeant notamment sur la situation de deux autres membres qui avaient eu maille avec la Justice, mais qui sont manifestement parvenus à contourner les règles en s’offrant le bulletin numéro 3 d’usage pour pouvoir se présenter aux élections fédérales. La FIFA qui a maintenant les dossiers y afférents peut trancher d’un moment à un autre. Et lorsqu’on sait que certains membres vont encore saisir la Justice sur le cas du président Arizaka Rabekoto Raoul, les sanctions vont presque inévitablement venir. Avec la mise en place d’un Comité de Normalisation chargé de régler les affaires courantes et jusqu’à l’organisation de nouvelles élections. Des élections générales en fait car incluant les sections et les ligues dans tout Madagascar. Un retour à la case départ. Des élections auxquelles les membres actuels de la FMF ne seront plus autorisés à participer. Dans la foulée, il n’est pas exclu que les sanctions prendraient une forme de suspension générale entraînant de facto une pénalisation des Barea, et donc de leur participation à la Coupe d’Afrique des Nations. Un vrai désastre donc puisque, il ne manquait pas grand chose à cette équipe pour se qualifier à cette phase finale de la CAN. Et dans ce cas de figure, les responsabilités reviennent à ceux qui ont semé les troubles au sein du comité exécutif de la FMF. Est-ce là qu’on veut aller ? On ne pense pas. Alors pourquoi ne pas tenter de sauver ce qui peut encore l’être ?
Clément RABARY