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samedi, juillet 5, 2025
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Secteur  BTP : De nombreux chantiers sont suspendus à cause de la covid-19

Le secteur du Bâtiment et Travaux Publics (BTP), n’a pas été épargné par la crise sanitaire liée à la pandémie de la covid-19.

En effet,  de nombreux chantiers sont suspendus depuis le début de cette crise sanitaire. Il y a également des projets de construction d’infrastructures prévus démarrés cette année qui sont en ce moment reportés. « Ce qui a entraîné une baisse de l’ordre de 40% de la commercialisation du ciment Makicim si l’on compare à la période de premier semestre de 2019 », a évoqué Kirty Velji Shah, le directeur commercial d’Ocean Trade, le distributeur exclusif de ce produit importé de Pakistan à Madagascar. « Cependant, le ciment constitue un produit de première nécessité pour le secteur du BTP », a-t-il poursuivi. Et parlant de ces chantiers ou projets de construction d’infrastructures suspendus, il a cité entre autres, les projets de construction de complexes hôteliers à Nosy-Be et à Mahajanga. « D’autres travaux de chantiers prévus commencés à Toamasina, Foulpointe et Taolagnaro, sont également à l’arrêt. En fait, les entrepreneurs qui sont les maîtres d’œuvre de ces chantiers sont parmi nos clients », a-t-il enchaîné.

Surcoût. Toujours en raison de cette crise sanitaire qui perdure encore dans le pays, Razafiarivonison Herimalala, gérant de l’entreprise RHM Construction, qui est un des utilisateurs du ciment Makicim, a soulevé que la pénurie d’autres matériaux de construction pose également problème. A titre d’illustration, « il y a une difficulté d’approvisionnement régulier de vitres alors que la menuiserie en aluminium constitue une tendance en matière de construction d’infrastructures. En outre, les plomberies font également défaut sur le marché étant donné que ce sont des produits importés. Ce qui a généré un surcoût dans l’exécution des travaux », a-t-il raconté. Mais ce n’est pas tout ! « La mobilité de la main d’œuvre s’avère également difficile en cette période de crise en raison des mesures restrictives prises dans le cadre de l’application de l’état d’urgence sanitaire. En effet, la plupart de nos maçons résident en milieu rural. Au début du premier confinement, ils ont demandé eux-mêmes de ne pas travailler par peur de la pandémie. Mais au fil du temps, ils réclament la reprise des travaux faute de moyens de subsistance. Mais la situation actuelle devient inquiétante. Les gens n’osent plus investir dans le secteur faute de visibilité », a conclu cet ingénieur en BTP.

Navalona R.

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