
La plupart d’entre eux sont obligés de trouver de nouvelles activités, en guise de sources de revenus. Mais les alternatives ne sont pas nombreuses en cette période de crise. Les transporteurs de la zone nationale se comptent par milliers. « Nous nous efforçons d’accepter la situation et d’essayer de survivre, mais nous sommes aujourd’hui dans le rouge. Cela fait plus de quatre mois que nous n’avons aucun revenu, alors que nos familles doivent être nourries. Les dirigeants pensent peut-être que le transport de la zone nationale est une activité secondaire. Ce n’est pas le cas. Comme pour les autres, il s’agit de notre seule rentrée d’argent. Les dirigeants parlent beaucoup du secteur du tourisme, des zones franches, des transporteurs aériens, des taxis et ‘taxis-be’. Mais nous, transporteurs de la zone nationale, sommes oubliés », nous a confié un président de coopérative de la zone nationale, et qui tient à garder l’anonymat. D’après lui, le Gouvernement est débordé, à tel point que de nombreux groupes de personnes sont oubliés. Outre les opérateurs qui sont victimes dans leur secteur d’activité, il a également cité les étudiants des universités, les PME dans le secteur du commerce et des services qui sont toujours obligés de payer leurs loyers, même s’ils ne peuvent pas ouvrir leurs portes, les artisans, etc. Bref, les impacts économiques de la crise sanitaire sont énormes, surtout pour les plus vulnérables.
Antsa R.