
Le Covid-19 fait parler de lui ces derniers temps où l’on assiste à une hausse du nombre des contaminés.
Est-ce par effet de psychose ou autre que les gens font la queue devant les centres de santé de base, le trésor public, les banques et les pharmacies? Sans parler du nouveau centre de traitement du Covid-19, sis au village Voara Andohatapenaka.
Ce qui fait penser certains observateurs à des lacunes au niveau de la gestion de cette pandémie. Toujours est-il que la sortie des résultats des tests accuse d’énormes retards car il faudrait attendre plusieurs jours. La situation est également la même dans le ravitaillement en médicaments des centres de santé de base. Il en est de même pour les Équipements de Protection Individuelle (EPI) du personnel médical. Et jusqu’à preuve du contraire, le comité « Loharano » n’a pas donné les effets escomptés.
Débordés. Avec la propagation de cet ennemi invisible dans la capitale, les hôpitaux de la ville des Mille sont actuellement engorgés. De ce fait, les médecins et les paramédicaux sont débordés, pourtant le personnel n’est pas assez protégé. Si Antananarivo est devenu en quelques semaines le nouveau foyer de développement de l’épidémie, maintenant le virus se propage aussi ailleurs. C’est notamment le cas dans les régions Diana et Atsimo Andrefana. Heureusement, des dispositions ont été prises par les autorités locales pour éviter de nouvelles contaminations.
Maladie contagieuse. Malgré tout, le pouvoir essaie de faire de son mieux pour endiguer cette maladie contagieuse en multipliant les informations dans les médias à travers l’émission « Miara-manonja ». Il a également procéder à la désinfection des établissements publics, notamment les ministères. Mais du côté de la population, les gestes-barrière ne sont pas respectés, en particulier la distanciation physique de un mètre. Toutefois, le port de cache-bouche est observé presque intégralement même si certains le font par crainte des forces de l’ordre.
Dominique R.