Les agents de la CUA ont procédé à un grand nettoyage de la ville hier dans les quartiers d’Analakely, Anosibe et Anosizato. Ils seront à Tsimbazaza ce jour et dans les marchés communaux la semaine prochaine.
Si la ville d’Antananarivo sombre sous les ordures, c’est d’une part parce que les bacs à ordures ne sont pas vidés à temps, si bien que les détritus débordent et envahissent les chaussées. D’un autre côté, si certains quartiers de la ville en arrivent jusqu’à puer en plein jour, c’est parce que tous les petits coins sont remplis d’excréments et d’urine dans des bouteilles en plastique. La commune urbaine d’Antananarivo a donc décidé d’effectuer un grand pas pour assainir la ville. Hier, une trentaine d’hommes ont nettoyé certains quartiers de la ville, dont Anosibe, Anosizato, Analakely derrière les pavillons et Ambohijatovo. Une initiative forte louable, et d’ailleurs très encouragé, puisque l’odeur nauséabonde du plein centre-ville ne donne pas envie d’y mettre un pied.
Mentalité. La CUA prend donc cette tâche comme un devoir, et le fait sans vraiment avoir le choix. Car malgré l’existence de WC publics, les tananariviens ne semblent pas vouloir les utiliser. Tout le monde trouve normal que d’uriner dans un coin de rue, faire ses besoins dans un autre, souvent dans des sachets en plastique, comme si les passants en seront protégés. La CUA nettoie, assainit, récure… mais c’est surtout les tananariviens qui se doivent d’être propres et consciencieux pour que la ville reste agréable. Car sinon les efforts de la CUA seront vains.
Anjara Rasoanaivo
