
Confinement oblige. Même si la fête de l’Eid al- Adha est un jour férié, les mahométans de Madagascar ne peuvent pas prier dans leurs mosquées comme tous les ans. Cette année, les célébrations doivent composer avec la pandémie de Covid-19. En effet, la fête s’est assombrie par les mesures drastiques du gouvernement.
Eid al-Adha commémore la force de la foi d’Abraham à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte de sacrifier, sur l’ordre de Dieu, son fils Ismaël. Après son acceptation de cet ordre divin, Dieu envoie l’archange Gabriel qui, au dernier moment, substitue à l’enfant, un mouton qui servira d’offrande sacrificielle. En souvenir de cette dévotion d’Abraham à son Dieu, les mahométans sacrifient un animal dans le respect des règles en vigueur. En outre, le jour de l’Eid constitue un jour de célébration dans la tradition prophétique musulmane. En effet, dès l’annonce de la vision de la nouvelle lune, les musulmans glorifient la grandeur de Dieu. Il est, également, fortement recommandé de multiplier les aumônes et les cadeaux en ce jour.
Iss Heridiny