Les besoins en oxygène ne cessent de grimper avec la hausse du nombre de personnes présentant des formes sévères de Covid-19.
Les patients atteints de la forme grave de Covid-19 ont besoin d’une oxygénothérapie. Une thérapie indispensable pour tous les patients qui souffrent de détresse respiratoire. Cette dernière étant dans la majorité des cas, la cause du décès lié au Covid-19 selon les épidémiologistes. La prise en charge – répondant aux normes – des patients présentant des formes sévères de Covid-19 s’étale en moyenne sur sept jours. Soit, un besoin en consommation d’une dizaine de bouteilles d’oxygène à peu près pour chaque patient à prendre en charge selon un responsable de centre de traitements des cas sévères de Covid-19. Interrogé sur le coût moyen d’une bouteille d’oxygène, un responsable de société d’approvisionnement en oxygène a fait savoir que cela « varie d’une région à l’autre » et que « le prix d’une bouteille pourrait être comprise entre 100.000 à 250.000 Ar ». Ce qui – avec les prix des médicaments, de la prise en charge dans les centres de traitement ainsi que des coûts des équipements médicaux – donne une certaine idée du coût total d’un traitement de la forme sévère de cette maladie.
Partenaires. L’Unicef, l’organisme onusien pour l’enfance a appuyé Madagascar dans la dotation en équipements dans cette lutte contre le Covid-19. C’est dans cette optique que 23 hôpitaux qui prennent en charge les cas sévères du pays ont été dotés en oxygène par l’organisme. Soit, un total de 2.680 bouteilles d’oxygène réparties dans dix sept régions du pays. Une initiative dont le coût est estimé à 295.209.000 (77.626 USD) selon l’organisme onusien en charge de l’enfance. Initié depuis le mois de juin dernier, la dotation en bouteille d’oxygène des centres de traitement des cas sévères de Covid-19 a pu bénéficier à 688 patients. Elle a également permis de satisfaire les besoins des grands hôpitaux qui prennent en charge les cas sévères de la maladie. Notamment, les besoins relatifs à l’oxygénothérapie des patients. Dans cette lutte contre le Covid-19, les besoins sont toujours là.
José Belalahy