
Les publications sur les réseaux sociaux mettant en cause des personnalités se suivent mais ne se ressemblent pas, ces derniers temps. Pour ne rappeler que le cas de l’ex-ministre de l’Education nationale sur l’affaire de “bonbons sucettes”.
Des suspicions fondées ou pas, pèsent à son tour sur le président du Centre de Commandement Opérationnel (CCO) concernant un marché de 1.080 millions de Fmg, soit 216 millions ariary. Le présumé dossier circule sur les réseaux sociaux depuis vendredi dernier. Il porte sur la gestion de la crise sanitaire dans le pays et tout particulièrement sur le marché de matériels informatiques au CCO Ivato. Ce marché aurait été attribué à une proche de l’intéressé et dont la facture porterait leurs signatures respectives.
Fake news. Le CCO se serait aussi doté de 10 écrans (65 et 75 pouces), surfacturés à plus de 20.000 euros. D’après toujours ce qui est véhiculé sur internet, “pendant que les dirigeants se livrent à toutes sortes d’abus de pouvoir et de conflits d’intérêt de ce genre, le peuple enterre ses morts, soigne ses malades et continue de patauger dans la misère”. Pour les uns, il ne faut pas faire de conclusion hâtive puisqu’il s’agit visiblement de “fake news”. “Difficile de croire qu’un homme assumant de responsabilités si importantes puisse commettre pareil acte. C’est un document falsifié” . En revanche, d’autres estiment que la passation de marchés publics durant le Covid-19 devrait faire l’objet d’une enquête.
Commentaires. En tout cas, le dossier a fait, à tort ou à raison, le buzz et a affolé la toile avec d’innombrables commentaires. Il y en a ceux qui fustigent le premier responsable du CCO, d’autres qui prennent sa défense. L’opinion qui reste divisée, attend la réaction de l’intéressé par rapport à ce présumé dossier qui sort juste après l’affaire MBS. Est-ce une coïncidence ?
Recueillis par Dominique R.