Auparavant, Madagascar a été reconnu comme étant une plaque tournante de trafic international de drogue. Le résultat réalisé récemment par le service de lutte contre la consommation et la vente des stupéfiants (Stup) de la police nationale affirme que le pays devient également un marché favorable à cette affaire. Quoiqu’il en soit, la complicité de ressortissants étrangers dans le trafic de ces produits prohibés par la législation malagasy est indiscutable. Jeudi 20 août vers 16 heures, deux ressortissants africains et une femme malagasy poursuivis pour détention et vente de drogue dure, ont été arrêtés par la police à Itaosy. Leur arrestation a fait suite à des renseignements parvenus à la police l’informant de la présence de ces individus dans le quartier. Des éléments de Stup qui ont déjà localisé le domicile des suspects se sont alors rendus sur place. Ces individus ont été appréhendés chez eux. La perquisition de leur domicile a permis de saisir 75 grammes d’héroïne, 2 grammes de cocaïne, 0,5 gramme d’amphétamine et une quantité de miettes de cannabis. Un matériel de pesage de ces produits y a été également découvert. Pris sur le fait, ces trois individus ont été amenés au bureau de Stup à Anosy pour enquête. Celle-ci a révélé que les suspects sont les ravitailleurs des « dealers » de drogue dure dans les quartiers des 67 ha où le gramme de la cocaïne se vend à 20.000 ariary et celui de l’amphétamine à 50.000 ariary. L’enquête a également révélé que ces individus ont exercé cette activité nuisant la société depuis un an. Déférés au parquet hier, ils sont placés sous mandat de dépôt à Antanimora.
T.M.