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vendredi, juillet 4, 2025
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Mutinerie de la prison de Farafangana : Deux détenus de plus décédés, deux autres se rendent

Le bilan de la mutinerie des détenus de la Maison centrale de Farafangana survenue avant-hier s’alourdit. Hier, le Directeur général de l’administration pénitentiaire (DGAP) a annoncé le décès de deux autres détenus dans cette affaire, alors que deux autres fugitifs se sont rendus.

Ce qui porte à 22 le nombre des personnes tuées jusqu’ici ainsi que 44 détenus arrêtés durant leur cavale. Parlant toujours de l’évolution de la situation au niveau de cette prison, le DGAP rapporte que deux fugitifs se sont rendus aux autorités, hier.

Lourdes peines

En ce qui concerne les détenus encore en cavale, l’administration pénitentiaire et les entités des forces de l’ordre (Police nationale et Gendarmerie) regroupées dans l’Organisation Mixte de Conception (OMC) de la Région Atsimo-Atsinanana continuent la recherche dans l’ensemble de cette circonscription aussi bien au niveau des villes que dans les campagnes. Dans les campagnes parce que la majorité de ces fugitifs, encore à traquer, viennent de la brousse, à entendre les explications du DGAP. D’après lui, il reste encore 22 évadés à capturer. Parmi eux figurent des condamnés à de lourdes peines comme les travaux forcés à perpétuité et à temps déterminé. Il est à rappeler que la Maison centrale de Farafangana compte 358 détenus dont 11 de sexe féminin.

Délégation gouvernementale

La maison centrale de Farafangana est l’un des plus vieux centres de détention existant dans la Grande Ile. Sa construction remonte au temps de la colonisation. Les infrastructures ne répondent plus aux réalités actuelles si l’on ne parle que de sa capacité d’accueil qui ne correspond plus au nombre élevé de prisonniers. C’est d’ailleurs l’une des raisons de cette mutinerie. A cela s’ajoute les conditions de travail des gardes pénitentiaires qui sont mal équipés. En tout cas, il est temps de reconsidérer les conditions carcérales à Madagascar puisqu’elles ne respectent plus les principes des droits de l’Homme. A noter qu’une délégation gouvernementale, composée du ministre de la Justice, Johny Andriamahefarivo, du ministre de la Défense Nationale, Richard Rakotonirina et du ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales est descendue sur place. Par ailleurs, des dispositifs ont été pris pour renforcer la surveillance de toutes les prisons à Madagascar.

T.M.

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