Veronika décide de mourir c’est l’histoire, somme toute banale, de ces personnes qui ont l’air d’avoir tout pour être heureuses mais ne parviennent pas au bonheur . On en connaît tous des représentants et parfois on se demande pourquoi. Chaque personne est unique et sûrement chaque réponse serait différente. Mais Paulo Coelho offre ici une piste de réflexion. Si ce qui manquait, c’était la folie. Non pas une maladie mais de la folie dans la vie de tous les jours. Faire de la routine un miracle renouvelé.
Véronika a été aimée de ses parents. Elle a un toit un travail, elle est jolie, elle a du succès et une vie sociale bien remplie. Mais Veronika s’est imposées une prison : Elle a brodé ses rêves, l’amour avec les hommes oui mais dans le contrôle, elle ne donne jamais trop ni trop peu mais ne s’abandonne jamais non plus. Elle prépare donc méticuleusement son suicide en pensant aux autres. Elle ne doit pas ajouter de drame pour des parents dont elle ne sortira pas du haut d’un building elle ne fera pas comme toutes les femmes qui veulent être belles dans la mort et ne traumatiser personne. Elle avalera des cachets.
Paulo Coelho propose dans ce roman philosophique de nous interroger à propos du désir. Le désir en tant que source de bonheur et moteur de l’existence de l’homme, mais qui, peut être un tonneau sans fond et impossible à remplir, donc source de frustration. D’où la nécessité d’apprendre à utiliser le désir et à le maîtriser avec raison.
Zo Toniaina