
Assurer un développement durable et inclusif à Madagascar. Tel est le leitmotiv des opérateurs qui mettent en œuvre le référentiel HOREB (Hygiène, Organisation et Restauration de l’Environnement et de la Biodiversité).
Compte tenu des objectifs communs du HFKF (Hetsika Fampiraisana ny Kristiana ho an’ny Firenena) ou mouvement de rassemblement des Chrétiens en faveur de la nation, via sa montage économique et de l’HOREB, les deux parties ont noué un partenariat pour des projets concrets. « Et notre coopération a été fructueuse, et ce, au profit des communautés vulnérables surtout en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 dans le pays. A titre d’illustration, nous avons entrepris des actions sociales telle que la distribution des solutions à base d’aliments naturels dont entre autres, le « Booster ririnina », permettant de renforcer le système immunitaire de ces communautés identifiées sur l’axe de la Route Nationale No 7, soit à Antananarivo jusqu’à Toliara. Et le partenariat se poursuit encore », a expliqué Tiana Randrianasoloarimina, le coordonnateur national du HFKF.
Augmenter la part de marché. Il est à noter que l’opérateur initiateur de l’HOREB vise à augmenter la part de marché de Madagascar en matière d’exportation de produits agricoles comme le litchi, sur le plan international en inscrivant des axes stratégiques dans ce référentiel. Il reste convaincu qu’on ne peut plus avoir une production de qualité et en quantité répondant aux exigences du marché international tant que les paysans fournisseurs se retrouvent encore dans une extrême situation de pauvreté. Raison pour laquelle, il a alloué une partie de ses bénéfices nets sur l’exportation de litchi pour soutenir les communautés de producteurs s’engageant à la charte de l’HOREB. Celles-ci fournissent ainsi une production respectant bien les bonnes pratiques d’hygiène et compétitive. Elles ont contribué en même temps au désenclavement des zones productrices de litchi en transportant à dos d’homme des bois d’œuvre destinés à la construction d’un pont, entre autres, et ce, avec l’appui de l’HOREB. Elles s’engagent également à protéger l’environnement car l’équilibre biologique s’avère important pour une meilleure fructification du litchi. En plus, les opérateurs de l’HOREB apportent divers appuis comme la distribution gratuite des semences servant à assurer leur sécurité alimentaire, des kits scolaires pour leurs enfants, sans oublier le soutien à l’éducation en milieu rural. La facilitation d’accès aux soins de base n’est pas en reste. Les acteurs de l’HOREB étendent maintenant leurs activités dans d’autres régions et d’autres partenaires adhèrent également à ce référentiel. Un projet de digitalisation de l’agriculture est entre autres, prévu démarrer ce mardi dans deux communes pilotes à Toliara II, et ce, en partenariat avec Orange Madagascar et CRS.
Organe réconciliateur. En dépit de tout cela, l’affaire concernant l’utilisation de ce concept HOREB est encore pendante au niveau de la justice. Le tribunal de Première Instance de Toamasina a déjà tranché que le plaignant et l’utilisateur de ce même nom, peuvent l’employer librement. L’affaire est maintenant devant la Cour d’Appel. « En tant qu’entité neutre qui promeut l’unification de tous les Chrétiens, le HFKF se positionne en tant qu’organe réconciliateur entre les deux parties afin qu’une solution adéquate soit trouvée. Néanmoins, la plateforme chrétienne sollicite l’intervention de l’Etat pour permettre de soutenir les activités menées par l’HOREB qui ont des retombées positives pour la population et qui sont encore en cours. En effet, de nombreuses communautés surtout vulnérables en bénéficient », a exprimé Tiana Randrianasoloarimina, le coordonnateur du HFKF. Le verdict de la Cour d’Appel sera connu demain.
Navalona R.