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jeudi, juillet 3, 2025
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Taxes communales : 100.000 Ar pour une autorisation de réparation d’un logement

Pour la réparation d’une maison ou d’un logement, il faut compter en plus des matériaux, les divers taxes de la CUA.

50.000 Ar de frais de constitution de dossier et 50.000 autres ariary pour la permission de voiries. Tels sont les frais que la Commune Urbaine d’Antananarivo impute à chaque particulier qui entend conduire réparer ou réhabiliter son logement.

Réparer sa maison ou encore son logement coûte cher. Un fait qui tendrait à se confirmer avec les nouvelles taxes communales votées lors de la récente réunion extraordinaire du conseil municipal de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). En effet, pour une autorisation de réparation délivrée par la Commune Urbaine d’Antananarivo, un particulier devrait débourser 50.000 Ar de frais de constitution de dossiers et 50. 000 autres Ariary de permission de voiries. Ce qui fait en tout et pour tout 100.000 Ar de frais de réparation à payer à la Commune Urbaine d’Antananarivo. Par ailleurs, la CUA impose également d’autres taxes entrant dans le cadre d’une réparation de logement. Pour un projet de changement de toiture par exemple, il faudrait payer 1.000 Ar de taxe par surface à remplacer. Le prix est le même pour un changement de plafond et de dallage. De même pour un remplacement des boiseries pourries, la commune impute 2. 500 Ariary par surface à remplacer en mètre-carré.

Hausse. Votées en conseil municipal, ces taxes devraient directement s’appliquer pour la population de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Dans l’objectif d’avoir plus amples informations concernant la question, nous avons essayé de joindre par téléphone – sans succès – la direction de l’urbanisme auprès de la CUA. Par ailleurs, le conseil municipal a également validé la hausse des frais relatives à l’autorisation de branchement d’eau et d’électricité. Ledit frais étant passé de 65.000Ar à 100. 000 Ar. Par ailleurs, la CUA a mis en place un “droit d’accouchement de 10. 000 Ar” auprès des Centres de Santé de Base sous sa tutelle. Les frais de consultations auprès desdits centres restant inchangés. Soit, 3. 000 Ar pour les personnes âgées de 16 ans et plus et 2. 500 Ar pour les mineurs moins de 15 ans.  Pour revenir aux droits de réparation, si cela se fait dans les pays développés et les grandes métropoles du monde, l’on se demande comment et avec quels outils la CUA ferait pour instaurer le respect desdites dispositions dans la capitale malagasy ?

José Belalahy

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