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jeudi, juillet 3, 2025
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Affaire Farafangana : L’ONU dénonce l’usage excessif de la force

L’ONU met en cause les forces de sécurité

L’affaire de la mutinerie dans la prison de Farafangana a alerté l’organisation des Nations Unies. Cette dernière parle d’un « usage excessif de la force » et veut des « enquêtes indépendantes et approfondies ».

Les Nations Unies brisent le silence à propos de l’affaire de mutinerie dans la prison de Farafangana.  Lors d’un point de presse tenu vendredi dernier à Genève, et rapporté par le site d’information de l’organisation onusienne, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme « s’est dit vivement préoccupé » par l’issue de la mutinerie dans la prise de Farafangana, lit-on sur le site onusien. Une issue que l’organisation des Nations unies dénonce après le lourd bilan de pertes humaines avec 23 morts du côté des détenus. Ces derniers ont perdu la vie après les tirs des forces de sécurité une fois que la poursuite des évadés de la prison a été engagée.

Aucun ordre. Il s’agit, ni plus ni moins, « d’un usage excessif de la force par les forces de sécurité », soutient le haut commissariat des Nations Unies selon la publication dans le site d’information des Nations Unies. « Les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des détenus qui tentaient de s’échapper de la prison de Farafangana », a déclaré vendredi Rupert Colville, porte-parole du haut commissariat. Toutefois, le ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo, a soutenu urbi et orbi qu’aucun ordre de tirer n’a été donné. Selon ce dernier, la réunion de l’organe mixte de conception élargi qu’il a dirigé sur place, mercredi dernier, a confirmé que « les forces de sécurité n’ont reçu aucun ordre ». « Ils ont  agi en état de légitime défense »  a soutenu la hiérarchie de la gendarmerie. Une thèse que beaucoup d’observateurs contestent.

Enquête indépendante. Quoiqu’il en soit, les forces de sécurité sont situées au cœur de la vague dans cette affaire qui a attiré la foudre des critiques les plus acerbes et les dénonciations unanimes des défenseurs de droit de l’homme. Vendredi dernier, Rupert Colville a appelé les autorités malagasy à un « strict respect des principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité et de non-discrimination » lors de l’usage de la force, selon le site d’information des Nations Unies. Une enquête est donc sollicitée par les Nations Unies pour éclaircir cette affaire de mutinerie. « Le Haut-Commissariat entend continuer à travailler avec les autorités malagasy pour faire en sorte qu’elles mènent des enquêtes approfondies, indépendantes et impartiales sur les circonstances des meurtres survenus lors de l’évasion de la prison », lit-on sur la publication.

Rija R.

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