
Cinq dispositifs de lavage des mains à pédale et 36 dispositifs de lavage des mains portables ont été remis hier à cinq écoles de la Commune urbaine de Manjakandriana. Un appui qui entend renforcer les efforts dans la lutte contre la Covid-19.
Les diverses campagnes de promotion de l’eau, l’assainissement et l’hygiène ne semblent pas avoir atteint leurs objectifs. Les rapports récemment publiés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’organisme Onusien en Charge de l’enfance (UNICEF) font savoir que “80% des écoles de Madagascar n’ont pas l’eau courante”. Aussi, les chiffres font également savoir que 38% des écoles du pays ne disposent pas de toilettes. A l’heure de la Covid-19, la réalité est frappante bien qu’elle passe inaperçue. Le premier geste-barrière, qui consiste à se laver régulièrement les mains avec du savon, est loin d’être à la portée de millions d’élèves et d’enseignants. La dotation de dispositifs de lavage des mains à la veille du coup d’envoi des examens officiels par WaterAid entend renforcer les efforts de lutte contre la Covid-19. Une initiative qui entend également attirer l’attention de toutes les autorités ministérielles et scolaires que le contexte est encore très délicat en matière d’eau, assainissement et hygiène. Cinq dispositifs de lavages des mains à pédales, 36 dispositifs de lavage des mains mobiles, dix cartons de savons pour 1 800 élèves de la Commune urbaine de Manjakandriana ont été remis hier au CEG de Manjakandriana.
Potable. Par ailleurs, le projet FCP2 de WaterAid visant à approvisionner en eau potable – de la Jirama – la Commune urbaine de Manjakandriana suivrait son cours d’après les explications du maire Fitia Fenohery Rakotondrahiratra. “Neuf fokontany sur les vingt-quatre que compte la Commune urbaine de Manjakandriana ont déjà bénéficié d’un approvisionnement en eau potable de la Jirama dans le cadre du projet FCP2”, a ajouté le numéro Un de la commune en question. Avant de renchérir “la Commune urbaine et ses partenaires se concertent actuellement afin de faire bénéficier les autres fokontany de l’approvisionnement en eau potable. Ce qui ne pourra se faire si l’on n’arrive pas à trouver des sources d’eau pouvant satisfaire les besoins”. Située à moins de cinquante kilomètre de la capitale, la Commune urbaine de Manjakandriana et ses environs, 29 000 âmes n’y ont pas encore accès à l’eau potable. Un retard que l’on ne sait plus de combien d’années sur les autres pays où les problèmes de la vie sont tout autres.
José Belalahy