Le retour à une vie normale est effectif malgré la situation encore problématique de l’épidémie traduite par ce nombre de contamination en hausse. L’ Etat a décidé qu’il fallait aller de l’avant et tout le monde a accepté cette volonté de repartir sur de nouvelles bases. Le secteur économique, en tout cas, entend bien remonter la pente. Les membres du secteur privé ne comptent pas rester inertes et élaborent leur propre plan de relance. La concertation qu’ils appelaient de leurs vœux avec les autorités n’a pas eu lieu jusqu’à présent . Ils ont commencé à aider leurs salariés mis au chômage technique ou licenciés car il s’agit d’un capital humain dont ils ont besoin. La reprise de leurs activités est tributaire de la sauvegarde de la force de travail de ces derniers.
Le pari sur l’avenir du secteur privé
Les entreprises du secteur privé ont beaucoup souffert durant cette crise sanitaire. Elles ont dû pour la plupart, arrêter leurs activités et ont connu des problèmes de trésorerie. Leurs employés ont été mis en chômage technique et ont été rémunérés en conséquence, mais cela n’a duré qu’un temps. Ils ont fini par être licenciés. C’est un véritable drame humain qui s’en est suivi. Les associations patronales ont demandé l’aide de l’Etat et ils n’ont pas cessé de demander une véritable concertation. La réunion organisée par le président de la république n’a pas répondu à leurs attentes. Les propositions de solutions qu’ils ont apportées n’ont pas été prises en compte. Aujourd’hui, on n’est pas encore sorti de la crise, mais, il est nécessaire d’aller de l’avant. Le secteur privé a donc décidé de venir en aide à ses travailleurs en difficulté. Les membres du GEM ont constitué un fonds permettant de subvenir aux besoins des hommes et des femmes employés dans leurs entreprises, et dont ils ont dû se séparer pour le moment. C’est une véritable reprise en main de leur situation qu’ils opèrent en ce moment. Il s’agit d’un pari sur l’avenir qui sera payant tôt ou tard.
Patrice RABE