
L’insularité de Madagascar l’expose à différentes catastrophes naturelles chaque année. Les dégâts en matière d’infrastructures sont énormes.
A Madagascar, les catastrophes naturelles reviennent chaque année et avec elles, les diverses pertes aussi bien en matière de vie humaine qu’en infrastructure. Ces pertes s’élèveraient à environ 100 millions de dollars chaque année d’après les dires du général Mamy Razakanaivo, Secrétaire exécutif (SE) auprès de la Cellule de Prévention et de la Gestion des Urgences (CPGU) lors d’un atelier de formation des personnes responsables des marchés publics sur les normes relatives aux infrastructures à Madagascar hier. Des pertes qui ont des impacts néfastes sur le processus de développement du pays si l’on s’en tient toujours aux explications du général Mamy Razakanaivo. « Chaque année, les infrastructures subissent les forces des catastrophes naturelles. Les dépenses liées à la réhabilitation des infrastructures après la survenance des catastrophes naturelles sont énormes et se soldent à des millions de dollars. De l’argent que nous pouvons investir dans d’autres domaines et secteurs de développement dont le pays a urgemment besoin », a interpellé le SE auprès de la CPGU. Outre les impacts financiers et économiques, les catastrophes occasionnent également des conséquences sociales dans les régions concernées.
Contrôle. La formation des personnes responsables des marchés publics sur les normes relatives aux infrastructures à Madagascar entend être un moyen devant permettre « de renforcer les dispositifs de contrôle » en matière de construction d’infrastructures à Madagascar. Ce, dans la mesure où les personnes responsables des marchés publiques devraient connaître les normes relatives aux infrastructures dans toutes les étapes liées à la passation des marchés publics. « Il est important que les personnes responsables connaissent ces normes. Cela devrait permettre de les imposer afin d’avoir des infrastructures qui garantissent la sécurité des investissements, celle des personnes et de leurs biens, mais surtout du processus de développement », a fait savoir le Secrétaire exécutif de la CPGU. Avec une échelle de 6 à 9 destructions d’infrastructures sur 10 à chaque passage de catastrophe naturelle, Madagascar fait partie des pays les plus vulnérables aux aléas climatiques.
José Belalahy