
Elles focalisent l’attention de bon nombre d’observateurs ces derniers temps. Toujours est-il que l’opposition et le pouvoir campent chacun sur sa position.
Comme il fallait s’y attendre, le parti Tiako i Madagasikara ne va pas participer aux sénatoriales qui se tiendront le 11 décembre prochain. C’est ce qu’a annoncé hier, le fondateur de ce parti Marc Ravalomanana. « Nous n’allons pas participer à cette élection, et je suis sûr que l’opposition ne va pas non plus y prendre part ». Soit, le TIM va boycotter l’élection. Bien avant, le RMDM a donné sa position en fustigeant la tenue de ces sénatoriales, il s’avère ainsi normal que cette plateforme ne va pas aligner des candidats le 11 décembre prochain.
Différentes déclarations. D’ailleurs, l’opposition lors de sa rencontre le 22 septembre dernier à l’hôtel Panorama, a fustigé la Commission Électorale Nationale Indépendante depuis la publication de la date du 11 décembre pour la tenue des élections sénatoriales. Et elle va revenir sûrement sur ce point, lors de sa réunion qui se tiendra ce jour, toujours dans le même lieu. Au vu de ces différentes déclarations, l’IRD va faire cavalier seul lors de ces sénatoriales. A moins que des éléments issus de l’opposition vont choisir de se porter candidats en tant qu indépendants. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent, si l’on se réfère aux précédentes élections. Il se pourrait ainsi que les candidats du parti au pouvoir vont se bousculer au portillon pour être le porte-fanion du régime. Ce qui ne sera pas chose facile dans la mesure où il n’y a que 12 sièges à pourvoir au sein de la Chambre haute. Qui faut-il rappeler que la liste électorale établie par la CENI prendra fin le 11 novembre prochain.
Fiscalités. Pour en revenir à l’ancien président, en marge de sa rencontre avec les parlementaires du TIM, le fondateur de l’empire TIKO a touché mot de la fermeture de ses magasins et sites en différents endroits du pays. Citons, notamment ceux de Mahajanga, Antsiranana et Toamasina. Pour Marc Ravalomanana, il faudrait procéder au dédommagement du groupe Tiko, lors de son pillage le 26 janvier 2009, avant de parler des fiscalités que ce groupe devrait s’acquitter, tout en soulignant au passage que Tiko n’a rien à voir avec la société triple A. Une affaire qui reste toujours d’actualité.
Recueillis par Dominique R.