La deuxième journée de la Poule des As de ce mercredi à Mahamasina revêtira un intérêt particulier dans la mesure où on misera sur le réveil d’Iarivo Football Club et de l’AS Adema. Histoire de pimenter les débats…
S’acheminera-t-on vers une confirmation de Tana Formation et d’Elgeco+ au cours de la seconde journée de la Poule des As, la dernière ligne droite qui permettre à la Ligue d’Analamanga de désigner son champion 2014 ?
Sans complexe. En clair assistera-t-on à une logique qui veut une victoire de Tana Formation et d’Elgeco+ respectivement premier et second du classement général après les matches de groupe ?
C’est fort probable mais sur le terrain, et cela fait la beauté du football, ce sera un tout petit peu différent. Car on ne peut pas dire de ce duel entre Tana Formation et Iarivo FC de 14h30, à Mahamasina, que Lanto et ses camarades vont gagner.
Sur le terrain en effet, on a toujours vu un Iarivo FC sans aucun complexe face à Tana Formation. Comme ce dernier sera privé d’une pièce maîtresse après la suspension du latéral droit, Doda, cela ouvre de fait une brèche pour les protégés de Andry Hildecoeur qui croit en sa bonne étoile.
Maestro. « Cela a été toujours serré entre nous et je pense qu’en redoublant d’ardeur, nous sommes capables de battre Tana Formation », affirme-t-il.
Mais théoriquement Tana Formation, avec ou sans Doda, sera encore difficile à manœuvrer à cause d’un collectif bien habitué à jouer ensemble depuis presque quatre années. Dans la pire des situations, Lanto, Dina, Fabrice et les autres savent toujours se retrouver pour se serrer les coudes.
Un bel état d’esprit qui fait aussi la force d’Elgeco+ avec un maestro aux commandes en la personne de Dino. Un beau duel en perspective prévu se tenir à partir de 12h30. Mais qu’on se le dise, l’Adema de Titi Rasoanaivo ne se laissera pas facilement marcher sur les pieds. Le jeu de l’Adema qui retrouve Rinho a nettement évolué à tel point qu’une victoire reste bien dans ses cordes. L’équipe a besoin de cela pour se refaire une santé. Et elle y tient.
Clément RABARY