- Publicité -
jeudi, juillet 3, 2025
AccueilCultureIls ont fait le buzz... : Un enfant battu et une “déséquilibrée” au...

Ils ont fait le buzz… : Un enfant battu et une “déséquilibrée” au coeur d’ange affolent la toile

La mère digne, considérée comme déséquilibrée, et son enfant à l’école pour faire l’inscription.

Depuis que “facebook” a conquis sans grande difficulté les moeurs des Malgaches, le quotidien y a pris des allures de fictions glauques, sanguinaires, pauvres et vampirisées.

Si les bébés abandonnés dans les caniveaux et les lieux sordides viennent d’écumer les “réseaux sociaux” ces derniers temps. Voilà qu’un gosse de huit ans, visage tuméfié et ensanglanté, a généré plus de 6 400 réactions le 30 septembre. Elle sont en majorité indignées face au traitement que son père a réservé à son rejeton, à ses  trois enfants d’ailleurs, dont l’aînée a pris la fuite ne supportant plus les coups et les injures.

“Nous avons appelé le 147 (numéro vert pour alerter les autorités en cas de mauvais traitements  des mineurs notamment), mais personne n’a pu nous recevoir, on nous a sollicité d’appeler la police. Nous avons amené des policiers et on nous a dit que ceux-ci devrait être issus de la police des mineurs”, explique la personne du voisinage qui a diffusé le “post” sur facebook. Pour ainsi dire, un véritable parcours du combattant malgré l’urgence. Quelque part, la nécessité de mettre de l’huile dans les rouages administratifs pour qu’il soit plus accessible, plus dynamique.

Quelques jours plus tard, le père de famille a été finalement arrêté par la police, une nouvelle félicitée par des milliers d’internautes. Le père de 51 ans a disparu avant d’être piégé et rattraper par la justice.

Comme les hommes sont capables du meilleur comme du pire, une “folle” a attiré la compassion et la reconnaissance de la planète facebookienne malgache. Son histoire publiée le 30 septembre également, la montrant avec sa fille sur le point d’inscrire cette dernière dans une école. Un acte angélique venant d’une personne que celle qui a publié cette histoire à faire pleurer, Miora Andraina,   qualifié de femme ayant des problèmes mentaux.

En quelques minutes, les réactions ont plu. “Elle pourrait bien donner la leçon aux sages”, reconnait un facebookeur. “Laissez les fous prendre la responsabilité des sages qui ignorent leurs enfants”, ironise un autre. “Elle n’est pas folle, si jamais ces gens n’acceptent pas d’intégrer son enfant dans l’école, ce sont eux qui sont fous”… Il faut aussi savoir que dans la société malgache, la folie est une maladie honteuse autant que mal comprise.

La remarque d’une internaute est assez explicative. “Elle n’est peut être pas  folle mais souffre seulement de dépression nerveuse”. Pauvreté aidant, rejet de la société, un tourbillon infernal en somme, elle devrait interpeller les diverses associations de fraterrnité et d’amour. Quitte à ce qu’elle sacrifie son honneur et sa dignité aux selfies de ces bons gens qui ont le potentiel de l’aider.

En tout, ces deux posts ont généré des dizaines de milliers de réactions en quelques jours. Les extrêmes de la précarité, la dialectique de la pauvreté.

Maminirina Rado

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici