Dans l’inconscient collectif, l’épidémie ne semble maintenant qu’un mauvais souvenir. La majorité de la population a retrouvé ses habitudes d’avant la crise. Néanmoins, malgré les chiffres en nette baisse, la menace d’une reprise de la contamination est toujours présente. Ce que sont en train de vivre nos amis français en ce moment nous rappelle qu’il faut toujours rester vigilant. L’arrivée d’une deuxième vague ne peut pas être exclue et les autorités médicales malgaches continuent de faire des recommandations pour le respect des mesures barrières. Les habitudes adoptées durant les mois précédents ont été assimilées et on peut espérer qu’il n’y a plus lieu de craindre une reprise de la propagation du virus.
La crainte d’une deuxième vague toujours présente
La France est en proie au doute en ce moment et la perspective d’une reprise fulgurante de l’épidémie semble s’imposer. La population a repris ses habitudes d’avant le déclenchement de l’épidémie. Mais le retour à une vie normale s’est accompagné chez certains d’un relâchement coupable. Les jeunes ont été moins prudents que leurs aînés et ont voulu profiter de leur liberté retrouvée. Les contaminations ont repris de plus belle. Les hôpitaux commencent à accueillir de plus en plus de malades de la Covid-19. Les tests ont révélé un nombre important de cas positifs. Les premières mesures qui ont été prises, à savoir la limitation des horaires d’ouverture des bars et des restaurants, n’ont pas été suffisantes. Certaines grandes villes ont été classées zones rouges. Devant la nouvelle situation, les autorités ont décidé de prendre de nouvelles dispositions. Un couvre-feu a été instauré dans des villes comme Paris, Lyon ou Toulouse. Les Français ont parfaitement accepté les décisions du Premier ministre et du ministre de la Santé. Ils sont même prêts à subir des restrictions de liberté encore plus importantes si cela s’avère nécessaire. A Madagascar, on a dépassé ce stade. Les esprits sont apaisés, mais la conscience du danger est toujours là.
Patrice RABE