
On les avait incité à arriver tôt. Très tôt. Mais finalement, les portails de certains centres d’examen ne se sont ouverts qu’à 7h, hier matin, premier jour du baccalauréat.
« On avait conseillé aux candidats d’arriver suffisamment tôt en raison des dispositions sanitaires à respecter, comme le lavage des mains à l’entrée et la prise de température. Mais nous sommes arrivés à 5h45 pour rien, parce que notre centre d’examen n’était accessible qu’autour de 7h », se désolent certains candidats à Ampefiloha. Dans la majorité des cas, pourtant, l’accueil des candidats a débuté bien avant 6h du matin, comme c’était le cas au centre d’examen d’Analamahitsy.
Pour rappel, la note émise par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique indiquait aux responsables des centres d’examen d’arriver deux heures avant le début des épreuves, afin de disposer de suffisamment de temps pour les préparatifs. Ils devaient procéder à l’accueil des candidats déjà présents sur les lieux pour éviter les attroupements, distanciation sociale oblige.
Sans incidents. Les premières épreuves d’hier se sont toutefois déroulées sans incident majeur. Les oublis des convocations ou des pièces d’identité étaient les plus courants, comme à chaque session. On notera ce jeune candidat en plein désarroi au centre LMA (Lycée Moderne Ampefiloha), qui s’est trompé de centre d’examen ! Il devait se présenter au Lycée Saint Antoine à Andravoahangy, au lieu de celui d’Ampefiloha. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Elia Béatrice Assoumacou, justement présente sur les lieux au moment des faits, a mis à la disposition de ce candidat un véhicule pour le conduire à toute vitesse à son centre d’examen. Problème résolu, mais le jeune candidat a eu chaud !
Hanitra R.