Pour participer à l’observation du déroulement des prochaines sénatoriales, les dossiers y afférents doivent être déposés au plus tard le 26 octobre prochain auprès de la Commission Électorale Nationale Indépendante. Stella Razanamahefa, responsable au sein de l’observatoire SAFIDY, a annoncé, hier sur une station privée de la capitale, que cette plateforme ne va pas participer à l’observation des sénatoriales du 11 décembre prochain. Selon cet observatoire, il n’a pas eu l’occasion d’informer les gens sur l’importance des sénatoriales. En outre, il a annoncé que les projets lancés pour l’observation des élections ont pris fin au mois de septembre dernier, avec notamment sa participation aux législatives et aux communales. Raison pour laquelle, il ne va pas participer aux sénatoriales. L’observatoire Safidy a, d’ailleurs, tenu à souligner que la CENI et les tenants du pouvoir ont la plus grande part de responsabilité dans ces sénatoriales.
Observation des élections. Force est cependant de constater que cet observatoire a été toujours présent à toutes les élections qui se sont tenues au pays, mais cette fois-ci, il a décidé de ne pas y participer. Et de conclure qu’il faudrait informer les grands électeurs de leurs rôles dans le cadre de cette élection en tant que représentants du peuple. Avant de se contenter de faire valoir leur appartenance politique, ils devraient envisager l’impact de leurs choix. En revanche, de son côté, le Kmf-Cnoe s’est résolu à participer à l’observation des sénatoriales même si les objections qu’il a apportées n’ont pas été considérées. Décidément, les sénatoriales font l’objet de diverses divergences de points de vue, selon les partis, les ONG et associations dont ils font partie. Et l’on se demande toutefois pourquoi les autres associations qui étaient, pour la plupart, toujours présentes pour l’observation des précédentes élections, ne se sont pas prononcées, du moins jusqu’à ce jour.
Recueillis par Dominique R.