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jeudi, juillet 3, 2025
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Accès à la riziculture : Hausse du nombre des ménages acquéreurs

L’acquisition des rizières est basée sur différents facteurs. (Photo d’archives)
L’acquisition des rizières est basée sur différents facteurs. (Photo d’archives)

Les paysans sont plus motivés à investir dans leurs activités quand leurs parcelles d’exploitation sont sécurisées.

Depuis la crise du riz en 2004, les ménages ruraux se sont précipités à acquérir des rizières, d’après les enquêtes menées par les Réseaux des Observatoires Ruraux (ROR) dans sept zones. Il s’agit d’Antsirabe, d’Alaotra, de Marovoay, de Farafangana, de Fénérive-Est, de Toliara et d’Ambovombe. La hausse du nombre des ménages acquéreurs de rizières est très importante à Fénérive-Est depuis ces deux dernières années, étant donné que le prix du girofle a augmenté. Viennent ensuite l’Alaotra et Marovoay car nombreux sont les riziculteurs ayant fait de nouvelles exploitations. Les principaux moyens d’acquisition de terrain sont l’achat proprement dit, la location et l’héritage. C’est ce qu’on a appris lors de la matinée du développement rural organisé par le PADR (Plan d’Action pour le Développement Rural ) hier au ministère du Plan à Anosy.

« Papiers ». Le thème a été axé sur « Le foncier en milieu rural ». Mais il faut également savoir que l’acquisition de rizières est basée sur différents facteurs, comme la conjoncture, les autres activités économiques et les conditions climatiques. Parlant de sécurisation foncière, plus de 60% des ménages enquêtés par les ROR, disposent de « papiers » légaux ou non officiels comme les actes de vente visés par le fokontany ou la quittance d’impôt sur au moins une de leurs parcelles exploitées. Quant au mode de faire valoir, la prédominance de l’exploitation directe du terrain par leurs propriétaires est observée. Et en matière de litige foncier, c’est un cas rare dans les zones enquêtées. Bref, « la sécurisation foncière est importante dans le domaine du développement rural. Cela motive les paysans à investir davantage. C’est pourquoi, l’Etat engage la poursuite de la réforme foncière en consolidant la nouvelle politique nationale foncière qui sera présentée en février 2015 », a évoqué Harison Randriarimanana, le Conseiller technique du PADR.

Navalona R.

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