C’est devenu un phénomène courant. Le viol sur mineur et l’inceste sont portés aujourd’hui à la connaissance du public et déclenchent réactions horrifiées de tous les membres de la société. Ils ont fait la Une des quotidiens de la Capitale ces derniers temps, et au-delà de l’émotion déclenchée, ils amènent les uns et- les autres à se demander quelle réponse apportée à une telle barbarie. C’est vers les autorités et le législateur que l’on doit se tourner pour répondre le plus efficacement possible à ces actes innommables.
Viol et inceste : des sanctions exemplaires pour les auteurs
Les actes ont toujours existé, mais ils étaient cachés par l’entourage des victimes. La chape de plomb qui recouvrait les faits n’existe plus et la vérité éclate au grand jour. La mort de la petite fille de sept ans violée plusieurs fois par son oncle âgé de seize ans a scandalisé le public. La tristesse a fait place à une indignation horrifiée. Après la condamnation de l’acte, c’est la réponse à apporter qui a été discutée dans tous les foyers. La sanction suggérée doit, a-t-on dit, être exemplaire. Les uns ont parlé d’un jugement populaire suivi d’un lynchage, d’autres ont suggéré une peine de prison à perpétuité et des travaux forcés. Néanmoins, ce sont les autorités judiciaires qui vont avoir le dernier mot. Aujourd’hui, les consciences sont éveillées et l’opinion publique va peser de tout son poids pour que l’on ne passe plus sous silence de tels comportements. Diverses associations sont prêtes à monter au créneau pour accompagner une action vigoureuse et pour aider leurs familles à se libérer des contraintes qui les empêchent de porter plainte. Certains représentants d’ONG ont déjà interpellé les pouvoirs publics pour que les poursuites qui seront engagés envers les auteurs de ces crimes soient effectives et ne donnent lieu à aucun arrangement. Aujourd’hui, la prise de conscience de la communauté nationale est réelle et il est plus que temps de réagir.
Patrice RABE