
Les députés sont convoqués à revenir au Palais pour adopter les différents textes de loi nécessaires à l’organisation des Communales.
Comme il fallait s’y attendre, le gouvernement a pris le décret de convocation de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale. C’était lors du Conseil des Ministres d’hier, conformément aux dispositions de l’article 76 de la Constitution. Sauf changement, cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale permettra aux députés d’adopter plusieurs textes importants jugés urgents dont la Loi de Finances Rectificative 2014 et la loi organique régissant les compétences, les modalités d’organisation et de fonctionnement des Collectivités Territoriales Décentralisées ainsi que celles de la gestion de leurs propres affaires. Par ailleurs, le projet de loi relative aux ressources des Collectivités Territoriales Décentralisées, aux modalités d’élections, ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de leurs organes sera également soumis à l’adoption de nos élus durant cette session extraordinaire. Un autre projet de loi sur le Conseil Supérieur de la Magistrature serait aussi examiné à Tsimbazaza.
Déclic. Visiblement, l’Exécutif essaie de débloquer les impasses. Après avoir retiré la plainte contre les deux journalistes, l’Exécutif est décidé à faire passer la loi de Finances rectificative pour débloquer la situation financière au niveau des différents ministères. Car il faut dire que l’absence de cette Loi de Finances Rectificative suite aux changements au niveau du gouvernement a paralysé le fonctionnement des départements ministériels. Quant aux prochaines Communales, la tenue de cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui débutera mercredi prochain est un déclic. On peut finalement croire qu’avec cette vitesse engagée par le Gouvernement, l’élection des maires peut se tenir cette année. En fait, on n’a attendu que l’adoption de cette loi organique sur les Collectivités Décentralisées. Cette loi organique déterminera le nombre des Communes à Madagascar. La même loi définirait le statut d’Antananarivo-Renivohitra. A ce propos, c’est aux députés de décider si les six Arrondissements de la Capitale auront chacun son maire ou si le futur maire de la Capitale sera élu par des grands électeurs.
RAJAOFERA Eugène