
Incroyable mais vrai. L’amour des Barea a pris le dessus sur la peur du virus. C’était samedi dans une ville en liesse, comme si les Barea s’étaient déjà qualifiés à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022 au Cameroun.
Du jamais vu avec une liesse contagieuse et ce depuis la descente de l’avion des Barea, à Ambalamanasy. La route menant de l’aéroport à l’hôtel le Calypso était noire de monde.
Une foule immense qui voulait recevoir les Barea comme des héros.
« Je voulais voir les Barea en chair et en os mais aussi je voulais marquer tout mon soutien à cette formidable équipe« , confie une jeune fille habillée de pied en cape des couleurs nationales blanc-rouge-vert. Comme de nombreuses personnes qui ont été présentes tout le long de ce parcours qui a pris soin de traverser toutes les grandes avenues de Toamasina.

Et pour bien marquer qu’il s’agit d’une affaire d’Etat, toutes les personnalités de la ville se trouvaient dans le cortège allant du gouverneur au maire mais aussi de nombreux élus de tout bord, preuve comme quoi les Barea sont rassembleurs. On comprend d’ailleurs qu’après une telle démonstration et d’élan patriotique, le Président Andry Rajoelina a fait du football une de ses priorités. Pour une fois en effet, toutes les notes discordantes se sont tues. L’organisation du match de mardi n’est pas contesté par la population à qui l’Etat va offrir trois fans zones rien qu’à Toamasina. Une ville qui vibre à l’unisson pour les Barea. Dans la foulée, l’arrivée des Ivoiriens de samedi, est presque passée inaperçue. Pour les Tamataviens peu importe qu’ils soient Nicolas Pepe d’Arsenal ou Sébastien Haller de West Ham, car l’essentiel c’est de pouvoir les battre. Et le public tamatavien y croit très fort. Mais il n’oublie pas au passage de remercier le président Rajoelina car le football retrouve désormais toute sa place à Toamasina avec un stade aux normes internationales et une couverture synthétique qui permet une utilisation maximale et donc ouvert aux jeunes pousses.
Clément Rabary