Alors que les habitants de la capitale étaient en train de savourer la réussite de l’équipe nationale malgache face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire, à la fin de ce match, des familles pleuraient leurs biens décimés par le feu suite à une série d’incendies survenue dans trois quartiers de la commune urbaine d’Antananarivo. Les événements ont eu lieu la nuit du 17 novembre. Le premier a eu lieu à Ambohimitsimbina vers 19 heures 30 minutes. Une maison située près du site des pylônes de la direction des infrastructures et technique de l’ORTM a pris feu. L’embrasement s’est propagé très vite et a ravagé la totalité du bâtiment malgré l’intervention des éléments de la gendarmerie et des soldats du feu de la commune urbaine d’Antananarivo. A la même heure, un autre incendie s’est déclaré à Isotry, près du bureau de l’Etat civil de la CUA implanté dans la localité. 13 maisons en bois et un magasin de vente en gros sont partis en fumée durant cette catastrophe qui n’a été maîtrisée que vers 22 heures 30. Le bilan fait état des 13 foyers composés et de 35 personnes sinistrés. Les dégâts matériels sont évalués à 1 000 000 000 ariary. Le troisième s’est produit vers une heure du matin dans le quartier d’Andravoahangy où deux cases en bois ont été totalement détruites. Pour ce dernier, l’état de ces constructions a rendu l’intervention des sapeurs-pompiers difficile. Ce cas réitère de nouveau la nécessité de la révision en profondeur du plan urbain d’urbanisme appliqué jusqu’ici dans la ville d’Antananarivo. Il serait temps pour les autorités compétentes en la matière de trouver un moyen pour empêcher la multiplication des constructions en bois, qui sont souvent à l’origine de ce type de désastre. Heureusement, aucun blessé ni aucune perte de vie humaine n’est à déplorer.
T.M.