Le 24 novembre dernier au champ de tirs de l’Armée malgache à Langaina, la gendarmerie nationale a procédé à la destruction des tous les matériels explosifs saisis et conservés auprès de la circonscription inter-régionale de la gendarmerie (CIRGN) d’Antananarivo. Composés de grenades offensives et défensives ainsi que de bombes dont l’utilisation est destinée aux forces armées, et des bombes de fabrication artisanale, la majorité de ces armes ont été saisies au début de la Transition où il y avait la recrudescence d’attentat à la bombe pour déstabiliser le régime en place, a souligné le Général Andriatsarafara Rakotondrazaka, commandant de la CIRGN Antananarivo lors d’un point de presse qu’il a tenu hier à Ankadilalana, pour apporter des explications sur cette opération. Il ajoute que la journée de ce 24 novembre, la gendarmerie a également effectué des essais sur des armes de guerre, appartenant aux forces de l’ordre qui ont été récupérées chez des malfaiteurs et conservées durant des années auprès de son unité. Les armes qui sont encore utilisables seront affectées aux unités de la gendarmerie dans les zones rouges pour renforcer leurs matériels afin d’éradiquer l’insécurité dans ces localités. D’après lui, l’opération de destruction a été réalisée suivant les procédures militaires et en présence des représentants de la population et cela a fait l’objet d’un procès-verbal. Comme il a été ordonné par le Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie auprès du Ministère de la Défense nationale, les autres CIRGN et Groupements de la gendarmerie répartis à travers l’île devront entamer les mêmes actions selon un programme déjà établi.
T.M.