
Cela fait des mois que le ramassage des ordures dans la commune urbaine d’Antananarivo ne semble plus dans les cordes de la SAMVA. Les déchets s’entassent tout au long de la semaine et les camions ne passent que durant le week-end pour procéder à la collecte.
On n’imagine pas l’odeur dégagée par les bacs à ordures qui débordent le long des rues de la capitale. « L’hygiène en prend un coup !», a dit d’un ton ironique une passante que nous avons croisée à Ambodivona. Un problème qu’il faut résoudre dans les plus brefs délais selon le maire d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, surtout que la saison des pluies pointe le bout de son nez. Toutefois, le SAMVA n’est pas encore entre les mains de la CUA. L’équipe de la municipalité souhaite que ce rattachement soit officialisé le plus rapidement possible afin de résoudre le problème de l’entassement des ordures dans la capitale, toujours d’après le post vu sur la page du maire de la ville des Mille.
Agir sans attendre. Mais face à l’ampleur du problème en ce moment, la mairie a décidé d’agir sans attendre en déployant tous les moyens à ses dispositions : collecteurs, camions, et bien d’autres encore. « Nous allons utiliser les moyens en notre possession pour ramasser les ordures en attendant que le SAMVA soit de nouveau sous la tutelle de la CUA. On ne peut regarder tous ces déchets les mains croisées », a déclaré le maire. Il a aussi expliqué que cette opération va durer plusieurs jours étant donné le nombre des bacs qui débordent dans les rues.
Invivable. En effet, la population d’Antananarivo commence à se plaindre de ces montagnes d’immondices. Parfois, il faut plusieurs passages d’un camion de ramassage pour vider le bac à ordures durant la journée du dimanche. De plus, le ramassage en pleine journée provoque parfois des embouteillages, puisqu’il n’y existe pas de station réservée pour le véhicule qui doit effectuer des manœuvres souvent improbables pour libérer la voie aux autres voitures. Néanmoins, le maire promet de prendre les mesures nécessaires pour garder la capitale propre. Un défi impossible à réaliser sans la contribution de tout un chacun.
Anja RANDRIAMAHEFA