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lundi, décembre 2, 2024
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La France s’engage

Le Premier ministre Omer Beriziky n’a pas fait de déclaration au retour du Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique. Il aurait pourtant été reçu comme un chef d’Etat d’après des échos auprès de confrères présents au Sommet.  Officiellement, Madagascar n’a pas été invité au même titre que d’autres pays en crise comme le Zimbabwe, la Centrafrique, la Guinée Bissau, le Soudan,  l’Egypte.  Même si notre pays n’a pas été à l’ordre du jour de cette réunion, elle n’est pas moins concernée par les décisions qui ont été prises étant une ancienne colonie française. Une déclaration commune de la France et des délégations de 53 pays africains, évoquant notamment les moyens envisagés pour permettre au continent d’assurer elle-même sa sécurité, a été lue. Elle rejoint  le grand souci du président français François Hollande que « face aux crises, face au terrorisme, face à la piraterie, face aux trafics de toutes sortes, l’Afrique doit s’organiser et pouvoir intervenir de manière rapide et efficace ».

La France s’engage

                      Il s’agira de mettre en place une force militaire africaine disponible, qui serait en mesure d’intervenir lors de crises touchant le continent. Ce projet doit être opérationnel d’ici 2015. En d’autres termes, la France veut renforcer les capacités de l’Afrique pour qu’elle assure la sécurité du continent. Voilà donc l’une des grandes décisions  de ce premier sommet France-Afrique avec François Hollande. Ce rendez-vous, plus ou moins annuel est instauré depuis 1973. Il a pris en importance et en ampleur, au point que tous les Etats africains y sont maintenant invités.  On se souvient du 16e sommet, celui de la Baule où la démocratie en Afrique a été au centre des préoccupations. On a toujours à l’esprit le 20e sommet à Paris en 98 consacré à la « défense et à la sécurité en Afrique ». Pratiquement, le même thème que celui actuel. Mais à cette époque, la réunion n’a accouché que d’une souris et n’a pas eu beaucoup d’effets en Afrique dans les Etats en guerre. Cette fois-ci sans doute, il en sera autrement. Le Centrafrique est au milieu de toutes les attentions. La France s’engage comme elle l’a fait au Mali. Dans la déclaration commune du sommet France-Afrique, elle est prête à entraîner 20 000 militaires par an.  Une autre manière d’aider l’Afrique devant les  trafics de drogue, le terrorisme et la piraterie.  La France ne sera peut-être plus le pompier ou le gendarme en Afrique  mais sa politique africaine restera toujours celle des militaires français.

Zo Rakotoseheno

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