A la suite d’une affaire de viol collectif suivi de meurtre dont la victime est une fille de 15 ans nommée Najurah, les forces de l’ordre ont arrêté, mardi dernier, les présumés auteurs de l’acte. Après les faits, les éléments de la gendarmerie ont procédé à une enquête approfondie. Les renseignements recueillis les ont amenés à mettre la main sur quatre garçons habitant dans le même quartier que Najurah. Ces derniers sont les premiers suspects de ce crime. Les limiers ont perquisitionné la maison de chacun des suspects, tous des mineurs. La fouille minutieuse a porté ses fruits surtout avec la découverte d’un sac contenant un habit maculé de sang, celui porté par la victime le jour de l’acte. Cet effet vestimentaire retrouvé dans le domicile de l’un des violeurs a servi de pièce à conviction pour les enquêteurs. Le suspect a d’ailleurs avoué ses actes et a dénoncé ses trois complices. Durant l’audition, deux autres noms ont été révélés par ces jeunes gens. Une véritable chasse à l’homme a été lancée par la gendarmerie qui traite le dossier avec rigueur, comme l’affirme le commandant du poste avancé d’Anjangovetra. Le viol de la fillette s’est produit durant la nuit du 29 novembre. La gendarmerie locale a été avisée par téléphone par le maire de la commune rurale de Tanambao, district de Sambava. Six gendarmes détachés auprès de la compagnie de Sambava et un médecin légiste local ont été dépêchés sur place pour la constatation des faits. Ils ont vu de prime abord un corps sans vie baignant dans son sang. Le constat du légiste a montré que la fille avait été victime d’un viol collectif avant d’être tuée. Depuis, une enquête a été ouverte. La gendarmerie incite la population à collaborer pour lui donner des renseignements permettant de capturer les deux autres criminels. Les enquêteurs ont bien souligné que ce sont des individus dangereux pour la communauté.
Yv Sam