Deux femmes ont été arrêtées pour des infractions liées au proxénétisme, hier, à Antananarivo. Une enquête a été ouverte grâce à une plainte déposée par une femme victime d’usurpation d’identité pour un usage pornographique sur un réseau social. Choquée de voir sa photo sur Facebook, une photo de profil d’un compte qui fait sciemment de la publicité pour offrir des services sexuels, la femme a dénoncé les faits auprès de la police. Les policiers ont amorcé leur enquête et ont découvert la réalité des activités illicites de deux maquerelles. Selon les informations, ces deux femmes utilisent des photos de quelques jeunes filles sur Facebook pour prospecter les clients. Elles emploient des photos attrayantes pour faire de la publicité à des fins sexuelles. Les démarches qui ont suivi l’arrestation ont permis de démasquer une autre activité d’exploitation de ces deux femmes. Quand un individu est intéressé par leur offre, elles obligent des filles à se prostituer. Elles exploitent des filles pour s’en mettre plein les poches. Les victimes étaient sous l’emprise des deux femmes et qu’elles leur remettaient, entre autres, une somme de 10 000ariary provenant de la prostitution. Les filles travaillaient dans une maison close, si celles-ci ne voulaient ou ne pouvaient pas travailler, elles étaient contraintes de payer à leurs patronnes la somme de 20 000 ariary par jour. Les deux proxénètes ont comparu devant le parquet et ont été placées sous mandat de dépôt. La police est convaincue que les deux femmes pourraient avoir fait d’autres jeunes victimes. Les policiers affirment que de plus en plus de proxénètes exploitent sexuellement des jeunes, voire mineurs, pour gagner de l’argent. Cette activité est un signe que les gens ne prennent pas conscience que ce genre de comportement est absolument inadmissible. Le proxénétisme est une réalité bien présente qui mérite une enquête approfondie.
Yv Sam