L’adoption de la loi de finances rectificative pour 2014 sera le gros du travail des députés pour la session extraordinaire de l’Assemblée Nationale qui a débuté hier à Tsimbazaza. Une loi de finances rectificative qui se distingue notamment par la revue à la hausse des dépenses publiques. « Des réajustements sont apportés dans la répartition des dépenses publiques » lit-on notamment dans l’exposé des motifs. En effet, « les dépenses passeront de 3388,4 milliards dans la loi de finances initiale à 4276,9 milliards ariary dans la loi de finances rectificative ».
Concernant plus particulièrement les dépenses des institutions et des ministères, les dépenses ont connu une augmentation de plus de 848 milliards d’ariary. La Présidence de la République figure parmi celles qui ont augmenté ses crédits qui passent de 35 milliards d’ariary à 50 milliards d’ariary, soit environ 15 milliards d’ariary d’augmentation. L’Assemblée Nationale pour sa part a eu droit à un peu moins de 20 milliards d’ariary d’augmentation de son budget. Même cas pour la Primature dont les crédits de fonctionnement passent de 47 milliards d’ariary à 81 milliards d’ariary, soit plus de 34 milliards d’ariary d’augmentation.
Au niveau des dépenses ministériels , c’est le ministère des Finances et du Budget qui rafle la mise avec plus de 304 milliards d’ariary d’augmentation. Les crédits de ce ministère passent en effet de 760 milliards d’ariary à 1064 milliards d’ariary. Le ministère de l’Agriculture a, pour sa part droit à une augmentation de plus de 70 milliards d’ariary de ses crédits. Tout comme le ministère des Travaux Publics dont les dépenses sont augmenté de plus de 89 milliards d’ariary. En gros, tous les ministères ont eu droit à une augmentation de leurs crédits, sauf le ministère de l’Industrie, du Développement du Secteur Privé et des Petites et Moyennes Entreprises dont le budget est réduit de 966 millions d’ariary.
R.Edmond