
L’Ambassadeur suisse, Chasper Sarott a été reçu par le Président du Conseil du Fampihavanana malagasy, hier, en son bureau à Ampefiloha. L’objet du rendez-vous de Chasper Sarott avec le président Alphonse Maka a tourné autour de la question de la décentralisation en Suisse, un exemple que Madagascar devrait prendre en considération. Après l’entretien, le Président du CFM a expliqué devant la presse l’objet de la visite de l’Ambassadeur. « L’Ambassadeur de la Confédération suisse est venu officiellement nous rendre visite, dont l’objet est d’avoir un entretien sur les réalités à Madagascar et en Suisse. Cette rencontre a parlé principalement de la décentralisation. Nous savons que la Fédération suisse constitue un modèle international sur la question de décentralisation. Prenons un exemple, 30% du budget du pays est alloué au fonctionnement des Communes, 40% pour les Régions, et 30% seulement pour l’Etat central ».
Attribution. Pour le cas de Madagascar, le président du CFM a expliqué que « lors de cette visite, nous avons parlé de l’attribution du CFM, c’est surtout la mise en œuvre de la paix durable, que nous avons appelé en malgache « filaminana anaty fampandrosoana ». Parallèlement, nous savons déjà que la Suisse est un pays dont le respect de la paix durable constitue un atout majeur dans la vie de la Nation, sans oublier de signaler que c’est un pays très développé. Faut-il rappeler que son développement dépend essentiellement de la décentralisation.
Décentralisation. Quant à l’Ambassadeur suisse, il a souligné que « cette visite constitue une excellente opportunité pour rencontrer le Président du CFM. Il vous a déjà détaillé les sujets qu’on a abordés, entre autres la décentralisation, un sujet que nous tenons tous les deux à cœur. La décentralisation n’est pas un doublon en matière de pouvoir publique mais c’est une occasion de donner du pouvoir aux autorités locales, dont les Communes et les Régions. Ainsi, les autorités locales prennent leur destin entre leurs mains ».
Recueillis par Dominique R.