Suite à notre article intitulé « Limogeages de DG, Deux poids, deux mesures » paru avant-hier, le Directeur de Communication du BIANCO Thomas DESIRE invoque « le principe de droit de réponse pour le compte de Monsieur le Général de Division Faly Rabetrano, d’une part et aussi pour le compte du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO), d’autre part ». Et ce, pour s’exprimer en ces termes : «Nous tenons à préciser les points suivants : cet ancien Directeur Général n’a pas été limogé comme il a été rapporté dans votre Journal. Il a terminé son mandat de 5 ans – qui est non renouvelable, soit dit en passant – Et c’est la raison pour laquelle un Comité Ad’Hoc de recrutement a procédé à un concours aboutissant à la nomination d’un nouveau Directeur Général ».
N.D.L.R A la lumière de ces précisions apportées par le BIANCO, force est de constater que l’autre ancien Directeur Général, en l’occurrence, le Général de Corps d’Armée René Ramarozatovo n’était donc pas allé jusqu’au bout de son mandat de 5 ans car il avait été nommé le 11 octobre 2004 avant de prêter serment le 28 octobre de la même année. Son successeur, le Général de division Faly Rabetrano avait effectivement pris ses fonctions en juin 2009. Soit 4 mois avant le terme du mandat de son prédécesseur qui avait été écourté « unilatéralement » par le Président de la HAT, sans que cela ait fait à l’époque l’objet de précision de la part du BIANCO. De toute façon, dans l’administration militaire, le terme « limoger » signifie relever de son commandement. Il trouve son origine dans la décision du général Joffre d’écarter, au début de la guerre de 14 – 18, de nombreux hauts gradés de leurs postes, en les envoyant à …Limoges. Ce qui n’est pas, il est vrai, la destination prise par les nombreux DG évoqués dans notre article.