
Preuve de la confiance des bailleurs de fonds, les signatures de convention de financement se succèdent à Antaninarenina.
Aucune région ne sera délaissée. Cette vision du Président de la République de mettre sur le même pied d’égalité bénéficie de l’appui des bailleurs de fonds, dont la Banque Mondiale qui vient de passer avec le gouvernement malgaches deux conventions de financement additionnel d’un montant total de 83 millions de dollars.
Grand Tanà
D’un montant de 50 millions de dollars, la première convention concerne le financement du Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR). Un projet d’une importance particulière pour le Grand Antananarivo dans la mesure où il vise à la fois à améliorer les conditions de vie en milieu urbain et à préparer la population à faire face aux fréquentes inondations, notamment dans les bas-quartiers. Le projet interviendra notamment dans les premier et quatrième arrondissements de Tana ainsi que dans 4 communes rurales, à savoir Bemasoandro, Andranonahoatra et Anosizato Andrefana. Plus concrètement, le PRODUIR, qui est sous la tutelle technique du Ministère de l’Aménagement du Territoire et des Travaux Publics, va contribuer entre autres à financer des investissements dans les infrastructures publiques pour l’atténuation des inondations et l’amélioration du canal et des infrastructures de drainage et d’assainissement.
PIC 2.2
Quant à la deuxième convention d’un montant de 33 millions de dollars, elle est destinée à financer le projet Pôles Intégrés de Croissance et de corridors Sop-2 (PIC 2.2). Basé dans les régions Atsimo-Andrefana, Diana, Anosy et Analanjirofo, le PIC 2.2 contribuera à la croissance durable des secteurs du tourisme et de l’agrobusiness. Ces régions vont être dotées d’infrastructures et de services pour les rendre capables de répondre immédiatement et efficacement à une éventuelle crise ou urgence. Le PIC 2.2 va également permettre la promotion des investissements privés dans le tourisme et l’agrobusiness à travers la facilitation de l’investissement et de l’entreprenariat. Il devra aussi contribuer à lever les principales contraintes aux investissements privés dans le tourisme et l’agrobusiness en renforçant les capacités de gouvernance de ces deux secteurs et en améliorant la connectivité et les services urbains pour leur développement.
R.Edmond