La Chambre africaine de l’énergie met en avant de nouvelles opportunités et des signes positifs, avec la transition politique américaine. Selon cette organisation, 2021 pourrait être le début d’une réinitialisation indispensable des relations des États-Unis avec l’Afrique et ses divers pays et régions. À ce jour, la plupart des gouvernements africains ont répondu positivement aux résultats de la récente élection présidentielle américaine, de nombreux dirigeants africains adressant leurs félicitations à Joe Biden. « Ce n’est pas une surprise : la présidence de Donald Trump a été, au mieux, un épisode confus pour l’Afrique et les Africains », a soutenu Jude Kearney, président du Comité Etats-Unis – Afrique auprès de la Chambre Africaine de l’Energie. « Pour une foule de raisons, y compris sa réputation auprès de la communauté afro-américaine, sa réputation de stabilité et de raison, et sa renommée pour son expertise en politique étrangère et sa bonne volonté diplomatique, le nouveau président américain Joe Biden est déjà considéré par les Africains et les africanistes comme une amélioration par rapport à Trump. On s’attend à ce que Biden donne un ton différent. En outre, tout au long de sa campagne présidentielle, Biden a engagé un groupe de spécialistes dévoués de l’Afrique et de la politique étrangère pour l’aider à définir et à véhiculer une politique africaine positive et substantielle. En effet, l’équipe de transition de Biden s’est déjà engagée à viser un « engagement mutuellement respectueux envers l’Afrique avec une stratégie audacieuse », il semble donc prudent de supposer que la nouvelle administration adoptera une approche beaucoup moins conflictuelle à l’égard de l’Afrique, avec un clin d’œil important à l’amélioration des relations commerciales et diplomatiques entre les États-Unis et les pays africains », a-t-il poursuivi. En résumé, la Chambre africaine de l’énergie entrevoit de bonnes opportunités et de bons signes pour les secteurs pétrolier et gazier. Des secteurs qui pourraient être déterminants, quant à l’essor économique de nombreux pays d’Afrique, surtout ceux qui prévoient de lancer des projets d’exploration et d’exploitation, comme Madagascar, qui dispose encore de nombreux blocs pétroliers à attribuer aux investisseurs internationaux.
Antsa R.