
Une nouvelle colonie de baleine bleue a été révélée au monde par des chercheurs durant la semaine du 28 décembre. Découverte de première importance, elle serait une habituée des eaux malgaches.
Madagascar a ébahi tout le milieu de la science en 2020 grâce à sa nature. Tant et si bien que vers les derniers jours du mois de décembre, une nouvelle population de rorqual bleu ou baleine bleue a été découverte dans la région de l’Océan Indien non loin de l’île rouge. Selon les chercheurs, c’est un enregistrement sous-marin effectué en 2017 qui a refait surface. A noter que cette espèce est actuellement menacée. Les étudier demandent ainsi une patience extrême puisque ces bêtes sont rarement détectées.
Les rares fois où elles se dévoilent au public, sont lorsqu’elles sont victimes de l’utilisation humaine des ressources marines. Même si elles sont protégées et que personne n’ose plus les pêcher, les baleines bleues sont désormais les victimes collatérales de l’exploitation des ressources marines. Alors retrouver une nouvelle colonie est vraiment un évènement particulier pour la science. Toutefois, tous s’accordent qu’il est vital et urgent de les protéger. Pour le moment, la découverte est encore récente, plusieurs vérifications et contre vérifications sont ainsi actuellement menées.
Une population de géants. Mais il est presque sûr que les « bavardages » enregistrés près des côtes malgaches proviennent d’une nouvelle population. En effet, les baleines bleues sont l’une des plus loquaces du monde marin. Elles sont aussi les plus lourdes du règne animal, un lion serait un caneton à ses yeux. Un seul animal peut peser jusqu’à 150 tonnes. L’espèce se regroupe pour former une population distinguée par un chant, tel une identité sonore commune d’un groupe. Il est alors possible d’entendre les cris de ces cétacés qui ont la capacité de s’entendre à 900 km en basse fréquence. La discussion entre colonie peut durer des heures.
Les chercheurs qui ont enregistré le chant en 2017 l’ont alors comparé avec d’autres enregistrements. En conclusion, ce cri récemment enregistré était unique. Ce qui laissait supposer l’existence d’un nouveau groupe. Selon les chercheurs, Madagascar et d’autres lieux sont encore loin de révéler leurs mystères.
Maminirina Rado