
Les établissements scolaires privés craignent de nouveau le chamboulement de l’année scolaire en cours. Les dates des examens officiels ne sont pas encore fixées jusqu’à présent
Trois mois se sont écoulés, mais les dates des examens officiels ne sont pas encore dévoilées par les ministères responsables. La plateforme de la direction nationale de l’enseignement privé revendique ainsi la publication du calendrier y afférant, selon leur responsable communication, Célin Rakotomalala. D’après toujours cette plateforme, ce calendrier aurait déjà dû être publié depuis le début de l’année scolaire mais ce ne fut pas le cas. Le deuxième trimestre est considéré comme le cœur de l’année scolaire mais tant que ce calendrier ne soit pas encore publié, il serait difficile pour eux d’établir leurs propres organisations.
« Les volumes horaires seront réglées en fonction de ce calendrier. C’est aussi le cas pour les évaluations car nous devrions déjà savoir à l’avance s’il y en aura deux ou trois avant la tenue des examens officiels », a-t-il expliqué
Interrogé sur ce sujet, le ministère de l’Éducation Nationale (MEN) a tenu à rassurer que toutes les procédures sont déjà en cours pour l’élaboration du calendrier. « Nous venons tout juste d’élaborer les dates dans la matinée (ndlr hier). Les propositions seront encore envoyées au ministre et ce n’est qu’après sa validation qu’il y aura une publication officielle » , rassure le directeur général chargé de la pédagogie, Andriamiakatsilavo Raoniherijaona. À l’entendre, les examens officiels auront bel et bien lieu mais les dates seront donc connues ultérieurement. La patience est ainsi de mise pour les classes d’examens. Officiellement, cette année scolaire touchera à sa fin le 30 juillet si le deuxième trimestre s’achève le 2 avril .
Écart. Avec le confinement, l’écart de niveau s’est creusé entre les élèves du public et du privé. Malgré cette assurance du MEN, nombreux sont les élèves des établissements publics qui ne parviennent pas encore à être au même niveau que leurs camarades issus des écoles privées. « Malgré le confinement, les élèves du privé ont pu achever leurs programmes scolaires, ce qui n’est pas le cas dans les écoles publiques. Pourtant, bon nombre d’entre eux ont été transférés dans les établissements publics après l’annonce de la gratuité des frais d’inscription », témoigne un enseignant auprès d’un collège d’enseignement public qui souhaite garder l’anonymat.
Narindra Rakotobe