
En grève depuis novembre, le Syndicat autonome des inspecteurs du travail (SAIT) persiste et signe. Il prévoit de maintenir l’arrêt de leurs activités jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Aucun service minimum ne sera assuré dans tout Madagascar, selon le secrétaire général de ce syndicat, Dera Randrianarivony. Selon lui, la rencontre qui aurait déjà dû se tenir avec le Premier ministre n’a pas encore eu lieu jusqu’à présent. « Nous avons déjà eu une entrevue avec le ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales. Elle nous a promis qu’elle fera tout son possible pour dénouer le problème mais en contrepartie, nous devrions reprendre nos activités », a-t-il expliqué. A rappeler que les revendications concernent entre autres le paiement des indemnités depuis 2016. Il y a aussi la réclamation d’un régime particulier qui a déjà fait l’objet d’une revendication depuis 2004 mais le décret d’application datait de l’année 2011 par l’Organisation internationale du travail. Ce régime particulier met en exergue le traitement salarial, le code de déontologie et la sanction pour les inspecteurs du travail. Le SAIT a déjà déposé une requête auprès du bureau indépendant anti-corruption et du bureau international du travail par rapport à leurs revendications.
Narindra Rakotobe