Ce serait déjà le spectre de la rude résistance que le régime de l’époque, soit celle de la Transition, se profile à l’horizon. Des personnes malintentionnées n’attendent que des opportunités pour agir afin de faire renverser leurs adversaires. Ce qui s’est passé hier vers 10 heures du matin nous aurait rappelé à notre mémoire ce que les Malgaches, notamment les Tananariviens, ont vécu durant la période du régime de Transition. Hier vers 10 heures du matin, deux individus se sont trouvés blessés suite à une forte explosion d’un sac que l’un d’eux transportait où ils parcouraient l’axe menant à Tsiadana depuis le Mausolée d’Andrainarivo. Ces deux jeunes hommes qui ont à peine 30 ans, marchaient lentement sur cette route en pavé quand soudainement l’explosion qui terrifiait tous les quartiers environnants a eu lieu. D’après une habitante d’une maison située juste au bord de la route où s’est produit cet incident, le retentissement de l’écho de cette explosion a fait vibrer sa maison qui est en dur. Ayant déjà vécu l’événement de 2009 et 2010 en tant qu’habitant de ce secteur à cette époque. Elle affirme avoir subi l’affrontement et le conflit armés entre forces de l’ordre qui ont eu lieu en 2010 à Betongolo. Elle souligne que l’explosion qu’elle vient d’entendre était pire que celle provoquée par un lance-rocket qui avait vibré l’ensemble des habitations dans la localité. La question se pose alors : s’agit-il d’une explosion d’un autre engin ? Cette question reste encore sans réponse dans la mesure où, pour le moment, les enquêteurs des forces de l’ordre n’ont encore de piste concrète pour orienter leur action dans ce sens. La seule réponse qu’on a pu soutirer de leurs explications reste aléatoire. Supposons comme étant bien expérimenté dans ce genre d’incident, il était celui qui a fait face au problème du terrorisme à la bombe durant la Transition, le Général Richard Ravalomanana, actuellement Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie auprès du ministère de la Défense nationale, affirme ne pas encore être en mesure d’avoir des explications précises sur cette affaire. Il en est de même du commissaire du deuxième arrondissement de la Sécurité Publique à Ambohijatovo qui s’est chargé de l’enquête, laquelle est désormais remise entre les mains des limiers de la section de recherche des affaires criminelles de la Police nationale à Anosy.
T.M.