Ce qui s’est passé dans le quartier de Mahalavolona, commune rurale Andoharanofotsy, la nuit du 8 janvier dernier permet de dire que l’insécurité risque de reprendre de l’ampleur dans les communes périphériques de la capitale. Le pire est de constater que les prédateurs sont disposés à tuer une fois qu’ils font face à une résistance quand ils attaquent. Fort heureusement, les forces de l’ordre sont là pour assurer la protection de la population avec ses patrouilles déployées jour et nuit à travers les coins de leur circonscription respective. Ce vendredi 8 janvier vers 21 heures 45 minutes, sept gendarmes effectuant un service de Police judiciaire dans les environs se sont précipités pour se rendre dans ce quartier afin d’intervenir après avoir entendu des coups de sifflet. Une fois sur les lieux, ils ont été accueillis par une famille dont le domicile venait d’être attaqué par une bande de malfaiteurs. Le propriétaire qui est un gargotier ambulant de profession, raconte que trois individus non identifiés, équipés d’un pistolet de fabrication artisanale et d’armes blanches, se sont introduits de force chez lui. Surpris, son fils aîné a tenté de riposter. Les malfaiteurs ont alors ouvert le feu tout en lançant un caillou sur le front de ce jeune homme de 18 ans. Heureusement, la balle, qui a ricoché sur le mur, n’a pas atteint le jeune homme. Par contre, le caillou l’a gravement blessé. Ayant aperçu l’arrivée des forces de l’ordre, la bande a pris la fuite en direction du Sud-est du village. Une course poursuite a été engagée mais en vain. Durant le constat d’usage, la gendarmerie a découvert un sac-banane contenant 5 cartouches de calibre 12 appartenant aux assaillants dans la maison de la victime. Aucun objet n’a été dérobé. Évacué d’urgence à l’hôpital le plus proche, le blessé a déjà reçu les soins nécessaires et son état n’est plus à craindre. La brigade d’Andoharanofotsy se charge de l’enquête.
T.M.